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Volumen 11 - carta nº 612

De PIERRE HENRY CAZAC
A   MARCELINO MENÉNDEZ PELAYO

Tulle, le 14 mai 1892

Cher et Illustre Maître, Daignez, je vous prie, répondre aux trop nombreuses questions que j'ai eu l'honneur de vous poser.—Je désire, en effet, que notre édition française soit, á tous égards, digne et de votre renom européen et de votre rare savoir. Voici ce que j'écris à l'abbé Léonce Couture, qui, habitant Toulouse, est mieux placé que moi, pour opérer certaines recherches: rna lettre que je transcris ici, dans ses parties importants, précisera quelques points embarrassants pour moi:

«... Sánchez serait évidemment, comme Vives, un penseur de premier ordre.—Le doute méthodique est nettement formulé dans le quod nihil scitur, et ansi cette vérité fondamentale du cartésianisme, que toute philosophie s'ouvre par un retour de l'esprit sur soi...—Il a paru de Sanchez, diverses éditions plus ou moins complètes: 1.º Franciscus Sánchez, philosophus et medicus doctor. Tractatus de multum nobili et prima universali scientia: quod nihil scitur. Lugduni, apud Antoninum Grypherez, 1581.—In 4.º (Exemplaires vus par moi dans nos bibliothèques publiques, à Toulouse et Montpellier). 2.º Carmen de Cometâ anni 1577.— Si j'en [?] crois Gerkrath, la dedicace de cet opuscule (1578) serait datée de Toulouse, et cela serait très important pour prouver, qu'alors déjà, Sánchez avait quitté Montpellier. Si donc il avait professé à Montpellier, sa sejour [?] n'y aurait, pour ainsi dire, duré que quelques mois.—Je lis dans Astruc, Mémoires pour servir á l'histoire de la Faculté de Médecine de Montpellier, (publiés par Long, Paris, 1767, in-4.º): «François Sánchez, Espagnol, vint à Montpellier étudier [?] en Médecine, et s'inscrivit dans les registres des Matricules, en 1573 (ce ne serait donc pas à cette date qu'il serait passé docteur). Il prit ses degrés les années suivantes (Pas de mention du Professorat). Il se retira ensuite á Toulouse, où il obtint une Régence dans l'Université dont il s'acquitta avec beaucoup d'honneur ...».—3.º Edition de Francfort, 1618.—4.º Edition quasi-complète de 1636.—5.º Oeuvres philosophiques de 1649.—6.º Edition de Ulrich Wild, de 1661 au 1664.—7.º Edition de Daniel Harthier [?] de 1665.—D'après les Paténiana (Bayle est l'auteur prétendu de ce livre), le philosophe naîtrait en 1662 et toutes les biographies sont d'accord pour le faire mourir en 1632. Erreur evident, car Sánchez fut immatriculé à Montpellier à 21 ans (1573), et à 24 ans, il avait conquis [?] tous ses grads et peut être une chaire (1576).—Quelques mois plus tard, (s'assurer de ce fait par la dédicace du poème), il était á Toulouse.—Gerkrath et Menéndez-Pelayo, ainsi que le Dictionnaire de Franck, ont raison de le faire naître en 1552, sinon plus tôt.—De très bonne heure, il était venu à Bordeaux avec son pére que les Patiniana veulent d'origine juive, je ne sais pourquoi.—Peutêtre, par suite de cette coincidence que les Sánchez quittèrent la Peninsule, á une époque où les nouveaux chrétiens y étaient persécutés—Gerkrath observe que cela peut n'être qu'un rapprochement fortuit, et j'ajoute, moi, que Sánchez ne devait pas avoir de sang israélite dans les veines. Car tous les pseudo-convertis gardaient au coeur leur culte, auquel ils retournaient en arrivant en France.—Or, le philosophe apparaît partout comme un catholique, non seulement sincère, mais pieux même; à la fin des ses chapîtres, il prie la Trinité, la Sainte Vierge, etc.—Toutes les fois qu'il s'agit de la Révelation, il n'hésite pas á y sacrifier toute conception; comme un fidéiste, il en vient à trouver, dans les apparents désaccords de la réligion et de la raison, un motif de condamner notre faiblesse intellectuelle.—Enfin, nous savons qu'une des causes de son passage de Montpellier à Toulouse fut précisement la certitude de trouver dans cette ville des concitoyens profondément orthodoxes.—Je remarque en outre, qu'au point de vue de la diffusion des idées, la vieille Université de Toulouse, la seconde de France, avait une bien autre importance que celle de Montpellier.—Dans la Cométe, Sánchez dit positivement: Time cultum mutare deorum .—Après cette digression, je reviens à diré qu'on a raison de faire naître Sánchez vers 1552.—Mais alors, pour conserver la date classique de sa mort (1632), ont doit le faire vivre jusqu'à 80 ans (Menéndez-Pelayo) et, si je ne me trompe Raymond Delassus (je n'ai pas sa biographie, non plus que les autres indiqués dans le superbe discours que je traduis), dit qu'il s'éteignit à environs 70 ans. C'est ici qu'avec une inscription de portrait de notre vieille Faculté de Médecine (actuellement dans la Salle des Actes de la nouvelle), j'apporte un élément inconnu d'information. Tous les dictionnaires et tous les biographes modernes se trompent en parlant de 1632. En voici le preuve « Franciscus Sánchez, lusitanus, antecessor Regius saluberrimate Facultatis Medecinae in alma Universitate Tolosana professor. Obiit anno MDCXXIII, aetatis suae LXX.—«Quid?»—Liberalium Artium cathedram prius occupaverat. (Je ferai reproduire, au début de ma traduction, ce portrait avec celui de Sabunde, tous deux uniques, á ce que dit Menéndez-Pelayo; tous deux aussi, écrit Baour [?] colonnes de notre antique Faculté). Donc, Sánchez serait né vers 1552, sinon plutôt, et aurait bien cu en mourant, 70 ans (1623).—A présent, j'ignore quelle est la cause de cette date de 1632, communement admise.—A voir.—Il me semble que notre inscription est fort précieuse, sans compter que Menéndez-Pelayo se réjouit d'apprendre que les traits de 2 des plus grands penseurs espagnols (honneur de l'Université de Toulouse), sont retrouvés. Autre embarras pour le lieu de naissance du philosophe. Aurait il vu lé jour à Tuy (Espagne) ou à Braga (Portugal)? Il semble qu'en le faisant naître en Portugal, on ne s'appuit que sur les mots « Bracarensis» et « Lusitanus». Or, Tuy, évéché espagnol, était ancienement suffragant de Braga; de plus, á l'époque romaine (les diocèses d'ailleurs reproduísaient l'organisation romaine, ainsi qu'on l'a souvent remarqué), Tuy faisait partie de la province judiciaire Bracarensis, alors sans doute en Lusitaniâ. D'où, naturellement, les noms de Bracarenses et de Lusitani, données à tous les habitants de l'archidiocèse et de ses dépendances en général.—Remarquons que Moréri nous apprends [?] qu'un des traités perdus de Sánchez (qui sait si ses manuscrits ne sont pas encore à Toulouse, á moins qu'ils n'aient fait partie de ceux que Louis XIV fit achéter á l'Université de notre ville, et que furent transportés á Paris), le quel constituait la pars instaurans [?] de sa Pbitosophie, Méthode Universelle des sciénces, était ecrit, non en portugais, mais en espagnol.— Tout cela vous est soumis.—Deux autres traités perdus de Sánchez: Examen rerum, sans doute une philosophie de la nature; Tractatus de Anima. Quel succés si on pouvait, ou à Toulouse, ou á Paris, mettre la main sur ces 3 traités.—Sanchez, paraît il, (Dictionnaire de Franck), professa la philosophie 25 ans, chez nous, puis la médecine, 11 ans, jusqu'à sa mort. (Confírmé par l'inscription: liberalium artium cathedram prius occupaverat, les chaires de Philosophie faisant partie de la Faculté des arts). Donc, il fut titulaire de notre Université, 36 ans, et, s'il est mort en 1623, depuis 1587 environ jusqu'à cette date.—Remarquons, d'autre part, (et voici qui dérangerait la thèse sur la venue à Toulouse dès 1577, examiné le poème de la Comète), que cette date de 1587 coïnciderait à peu près, avec les 11 ans durant lesquels Menéndez-Pelayo le fait d'abord professer à Montpellier, à dater de 1576. Mais n'y a-t-il pas là une interversion entre les 21 ans de professorat toulousain final [?] (en médecine), et 11 ans à Montpellier? (examinez Raymond Delassus, qui me manque, je vous le répète).—De plus, est il probable que Sánchez, arrivé à Toulouse, ait réussi à entrer tout de suite dans le Corps Enseignant? (Gerkrath dit le contraire: à voir et à savoir, si possible).—Quelle fut aussi son attitude au début du XVII e siècle, de 1604 à 1610, environ, dans le fameux procès intenté par les Médecins de l'Université, devant le Parlement, contre le Roi et Louis de Querrats, nommé professeur d'anatomie par Henri IV. Il y aurait là un trait fort précieux pour son caractère, et son esprit scientifique. (Ne fut il pas, précisément, un anatomiste éminent, et put il se joindre à la campagne absurde de certains médecins contre l'enseignement de cet art, consideré par eux comme vil, dans l'Université de Toulouse?).—Voir papier Saint-Ange, et Plaidoyer de M. tre Jacques de Puymisson [?].—Sur la date de la venue à Toulouse, les événements religieux du Languedoc pourraient nous renseigner aussi, si ce fut le triomph du protestantisme qui le décid aà quitter Montpellier (en même temps que le besoin d'un champ d'opérations plus vaste). La Biographie Toulousaine (2 vol. in 8.º, 1823), me dit encore qu'il dirigea l'Hôtel,-Dieu S. nt Jacques (30 ans). Voilà où j'en suis pour mes notes illuminatives».

Cher et Illustre Maître, en conservant cette lettre, où je viens de résumer quelques idées, daignez, je vous prie, me donner votre avis .—L'abbé Couture me pris de vous dire «quelle joie lui cause votre prochain succès français et sa reconnaissance pour le savant ouvrage du P. Blanco García dont il rendra compte dans le Polybiblion et ailleurs». Adieu, Cher et Illustre Maître. Croyez bien que je vous appartiens ex imo corde et que je suis tout votre

P. Henry Cazac

En vous parlant d'un grade national, je pensais à l'entête de ma traduction et des volumes ultérieurs que je publierai. Evidemment, pour aller vite, dans la suite, il faudra m'adjoindre des collaborateurs de mes Universités du Midi (Toulouse et Bordeaux); Le titre madrilègne m'aurait donné sur eux une possibilité, en quelque sorte espagnole, de direction.—Encore une fois, avec votre toute puissante action au Ministerio de Fomento, n'y a-t-il rien à tenter en ce moment, ou même après publication du prémier volume?—Encore respectueusement et affectucusement à vous

P. Henry Cazac

TRADUCCION

Querido e ilustre maestro: Le ruego se digne contestar a las harto numerosas preguntas que he tenido el honor de formularle. Es que deseo que nuestra edición francesa sea, en todos los conceptos, digna del renombre europeo y del raro saber de Vd. Esto es lo que escribo al padre Leonce Conture, quien, viviendo en Toulouse, está mejor situado que yo para realizar ciertas investigaciones: mi carta, que transcribo aquí en sus partes importantes, precisará algunos puntos dificultosos para mí:

«... Sánchez sería evidentemente, como Vives, un pensador de primer orden.—La duda metódica está claramente formulada en el « Que nada se sabe», y con ello esa verdad fundamental del cartesianismo: que toda filosofía se inicia con un retorno del espíritu sobre sí...—De Sánchez han aparecido diversas ediciones más o menos completas: 1.º Francisco Sánchez, filósofo y doctor médico. Tratado de la muy noble y primera ciencia universal: que nada se sabe. Lyon, Antonio Gryphéer, 1581».—En 4.º (Ejemplares vistos por mí en nuestras bibliotecas públicas, en Toulouse y en Montpellier). 2.º Poema del Cometa del año 1577» .—De creer a Gerkrath, la dedicatoria de este opúsculo (1578) estaría fechada en Toulouse, y esto sería muy importante para probar que ya entonces Sánchez se había ido de Montpellier. Por tanto, si había sido profesor en Montpellier, su permanencia aquí, por así decirlo, sólo habría durado algunos meses.—Veo en Astruc, « Memorias para servir a la historia de la Facultad de Medicina de Montpellier» (publicadas por Long, París, 1767, in-4.º). «Francisco Sánchez, español, vino a Montpellier a estudiar Medicina, y se inscribió en los registros de matrículas, en 1573. (No sería pues en esta fecha cuando fue aprobado doctor). Tomó sus grados los años siguientes (Ninguna mención del profesorado). Se retiró después a Toulouse, donde obtuvo una Regencia en la Universidad en la que cumplió con mucho honor ...».—3.º Edición de Francfort, 1618.—4.º Edición cuasicompleta de 1636.—5.º Obras filosóficas de 1649.—6.º Edición de Ulrich Wild, de 1661 a 1664.—7.º Edición de Daniel Harthier de 1665.—Según las Pateniana (Bayle es el autor supuesto de este libro), el filósofo habría nacido en 1662 y todas las biografías coinciden en situar su muerte en 1632. Error evidente, pues Sánchez se matriculó en Montpellier a los 21 años (1573), y a los 24 años, había obtenido todos sus grados y quizá una cátedra (1576). Algunos meses después (confirmar este hecho por la dedicatoria del poema) estaba en Toulouse. Gerkrath y Menéndez Pelayo, así como el Diccionario de Frank, tienen razón al hacerle nacer en 1552, si no antes. Muy pronto vino a Burdeos con su padre, al que los Petiniana suponen de origen judío, no sé por qué. Quizá, debido a la coincidencia de que los Sánchez se ausentaron de la Península en una época en la que los nuevos cristianos eran allí perseguidos.—Gerkrath observa que esto puede no ser más que una coincidencia fortuita y yo agrego que Sánchez no debía de tener sangre israelita en las venas. Pues los seudoconversos guardaban en el corazón su culto, al cual volvían al llegar a Francia. Ahora bien, el filósofo se muestra en todo como un católico, no sólo sincero, sino incluso piadoso; al terminar sus capítulos, él ruega a la Trinidad, a la Santísima Virgen, etc. Siempre que se trata de la Revelación, no vacila en sacrificar toda concepción; como un fideísta, llega a encontrar en los aparentes desacuerdos entre la religión y la razón un motivo para condenar nuestra debilidad intelectual. En fin, sabemos que una de las causas de su traslado de Montpellier a Toulouse fue precisamente la certeza de encontrar en esta ciudad conciudadanos profundamente ortodoxos. Hago notar además que, desde el punto de vista de la difusión de las ideas, la antigua Universidad de Toulouse, la segunda de Francia, tenía una importancia bien distinta que la de Montpellier. En el Cometa, Sánchez dice positivamente: «Teme cambiar el culto de los dioses». Después de esta digresión, repito que se tiene razón en hacer nacer a Sánchez hacia 1552.—Pero entonces, para conservar la fecha clásica de su muerte (1632), hay que suponer que vivió hasta los 80 años (Menéndez Pelayo) y, si no me equivoco, Raymond Delassus (no tengo su biografía, como tampoco las otras indicadas en el magnífico discurso que traduzco) dice que falleció aproximadamente a los 70 años. Aquí es donde, con una inscripción de retrato de nuestra antigua Facultad de Medicina (actualmente en el Salón de, Actos de la nueva), aporto yo un dato desconocido de información. Todos los diccionarios y todos los biógrafos modernos se equivocan al hablar de 1632. He aquí la prueba: « Francisco Sánchez, portugués, antecesor real de la muy noble Facultad de Medicina, profesor en la Universidad de Toulouse. Murió el año 1623 a la edad de 70 años. «¿Qué?» Había ocupado primero la cátedra de Artes Liberales. (Haré reproducir al principio de mi traducción este retrato con el de Sabunde, ambos únicos, según dice Menéndez Pelayo; ambos también, escribe Baour, columnas de nuestra antigua Facultad). Por tanto, Sánchez habría nacido hacia 1552, si no antes, y tendría al morir 70 años (1623). De momento, ignoro cuál es la causa de esa fecha de 1632 comunmente admitida. Veamos. Me parece que nuestra inscripción es preciosa, sin contar que Menéndez Pelayo se alegra al saber que han vuelto a encontrarse las huellas de dos de los más grandes pensadores españoles (honor de la Universidad de Toulouse). Otra dificultad para el lugar de nacimiento del filósofo. ¿Habría visto la luz en Tuy (España) o en Braga (Portugal)? Parece que para hacerle nacer en Portugal, no hay otro apoyo que las palabras « Bracarense» y «Lusitano». Ahora bien, Tuy, obispado español, era antiguamente sufragáneo de Braga; además, en la época romana (las diócesis por otra parte reproducían la organización romana, como se ha observado a menudo), Tuy formaba parte de la provincia judicial Bracarense, entonces sin duda en Lusitania. De ahí, naturalmente, los nombres de Bracarenses y de Lusitanos, dados a todos los habitantes de la archidiócesis y de sus dependencias en general. Observemos que Moreri nos dice que uno de los tratados perdidos de Sánchez (quién sabe si sus manuscritos no están todavía en Tolosa, a menos que formaran parte de aquellos que Luis XIV mandó comprar a la Universidad de nuestra ciudad, y que fueron transportados a París), el que constituía la parte introductoria [?] de su filosofía, método universal de las ciencias, estaba escrito, no en portugués, sino en español. Todo ello se somete a su juicio de Vd. Otros dos tratados perdidos de Sánchez: Examen de las cosas, sin duda una filosofía de la naturaleza; Tratado del alma. ¡Qué éxito si se pudiera, en Tolosa o en París, encontrar estos 3 tratados! —Sánchez, según parece (Diccionario de Franck), fue profesor de filosofía 25 años, entre nosotros, y luego, de medicina, 11 años, hasta su muerte (Confirmado por la inscripción: « había ocupado primero la cátedra de Artes Liberales», ya que las cátedras de Filosofía formaban parte de la Facultad de Artes). Por tanto, fue titular de nuestra Universidad 36 años y, si murió en 1623, desde 1587 aproximadamente hasta esta fecha. Observamos, por otra parte (y esto es lo que trastornaría la tesis sobre la venida a Toulouse desde 1577, examinado el poema del Cometa), que esta fecha de 1587 coincidiría poco más o menos con los 11 años durante los cuales Menéndez Pelayo dice que fue primero profesor en Montpellier, a partir de 1576. ¿Pero no hay aquí una inversión entre los 21 años de profesorado tolosano final (en medicina), y los 11 años en Montpellier? (consulte a Raymond Delassus, que, repito, no tengo yo a mano). Además ¿puede ser probable que Sánchez, al llegar a Toulouse, lograra entrar en seguida en el Cuerpo Docente? (Gerkrath dice lo contrario: a ver y a saber, si es posible). Cuál fue también su actitud al comienzo del siglo XVII, de 1604 a 1610 aproximadamente, en el famoso proceso intentado por los médicos de la Universidad, ante el Parlamento, contra el Rey y Luis de Querrats, nombrado profesor de Anatomía por Enrique IV.—Habría aquí un rasgo muy valioso para su carácter y su espíritu científico. (¿No fue él precisamente un anatomista eminente, y pudo unirse a la campaña absurda de ciertos médicos contra la enseñanza de este arte, considerado por ellos como vil, en la Universidad de Toulouse?). Ver documentación San Angel, y Defensa judicial de M. Jacques de Puymisson. Sobre la fecha de la llegada a Toulouse, los acontecimientos religiosos del Languedoc podrían informarnos también si fue el triunfo del protestantismo lo que le decidió a dejar Montpellier (al mismo tiempo que la necesidad de un campo de operaciones más vasto). La Biografía Tolosana (2 vol . in 8.º, 1823) me dice también que él dirigió el Hospital St. Jacques (30 años). En este punto me encuentro para mis notas ilustrativas.

Querido e ilustre maestro, conservando esta carta, en la que acabo de resumir algunas ideas, le ruego tenga a bien darme su parecer. El padre Conture me ruega diga a Vd. qué alegría le causa su próximo éxito francés, y su agradecimiento por la docta obra del P. Blanco García de la que dará cuenta en el Polybiblion y en otros lugares. Adiós, querido e ilustre maestro. Crea que yo le pertenezco de todo corazón y que soy todo suyo

P. Henry Cazac

Al hablarle de un grado nacional, pensaba en el encabezamiento de mi traducción y de los volúmenes posteriores que publicaré. Evidentemente, para ir de prisa, en lo sucesivo será necesario que cuente con colaboradores de mis Universidades del Sur (Toulouse y Burdeos). El título madrileño me habría dado sobre ellos una posibilidad, en cierto modo española, de dirección. Una vez más, con su todopoderosa intervención en el Ministerio de Fomento, ¿no puede intentarse nada en este momento, o quizá después del primer volumen? Respetuosa y afectuosamente suyo,

P. Henry Cazac

 

Cazac - Menéndez Pelayo , p. 97 (resumen).