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El soneto figura con el número 28 en la edición de Lírica de Camões, realizada por José María Rodrigues y Alfonso Lopes Vieira, Coimbra, 1932. Transcribo el poema a fin de que puedan confrontar quienes no dispongan a mano de esta valiosa edición:



Quem vê, Senhora, claro e manifesto
o lindo ser de vossos olhos belos,
se não perder a vista só com vê-los,
já não paga o que deve a vosso gesto.

Êste me parecia preço honesto;
mas eu, por de vantagem merecê-los,
dei mais a vida e alma por querê-los,
donde já me não fica mais de resto.

Assim que alma, que vida, que esperança,
e quanto fôr meu, é tudo vosso;
mas de tudo o interesse eu só o levo.

Porque é tamanha bem-aventurança
o darvos quanto tenho e quanto posso,
que quanto mais vos pago, mais vos devo.


 

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En un catálogo exhaustivo de los temas portugueses de Tirso de Molina, habría que recordar todavía las alusiones de la Santa Juana, segunda parte, y el trágico desenvolvimiento de Escarmientos para el cuerdo. No añadirían nada importante a lo ya destacado.

 

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Luigi Sorrento, Francia e Spagna nel settecento. Bataglie e sorgenti di idee, Milano, 1928.

 

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Le Journal des Savants correspondiente al año 1782 (Febrero, pág. 114 sig.) publica una reseña del plan de la Enciclopedia. Dice así:

«Prospectus d’une Encyclopédie Méthodique, ou par ordre de matières, par une Societé de Gens de Lettres, de Savants et d’Artistes; précedé d’un Vocabulaire universel, servant de table pour tout l’Ouvrage, orné des Portraits de MM. Diderot et d’Alembert, premiers Editeurs de l’Encyclopédie, annoncée en deux formats, in-4º, à trois colonnes, en quarante-deux volumes de discours»... etc. La reseña explica detalladamente el aspecto externo de la nueva publicación. El elogio manifiesto viene a continuación: «Cette Édition de l’Encyclopédie, par la combinaison du format, du papier, du caractère et de la réduction des planches, quoique contenant réellement la valeur de treize volumes in-folio de discours de plus que la première Edition de l’Encyclopédie in-folio, y compris son Supplément, et contenant le même nombre de planches ne reviendra cependant aux Souscripteurs qu’au tiers du prix de la première Edition in-folio, puisqu’elle ne coûte que moitié, et qu’elle est augmentée de plus de moitié de discours. Il faut voir dans le Prospectus que se distribue... combien de Savants se sont réunis pour cette nouvelle entreprise, qui doit l’emporter de beaucoup sur la première Édition de l’Encyclopédie, et combien de soins l’on a pris pour la perfection de cet Ouvrage»...

A continuación se citan los títulos de veintisiete diccionarios, contenido de la obra. Entre los tratados de Química, Ciencias Naturales, Agricultura, etc. y en el puesto número doce, aparece el causante de tantos embrollos: «Dictionnaire de Géographie ancienne et moderne, par M. M. Robert, Masson de Morvilliers, Mentelle, et Bonne, 2 vol. in 4º».

 

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Todas estas afirmaciones aparecen diseminadas a lo largo de las Cartas persas. Cito por la edición Lettres persanes, Amsterdam-Leipzig, MDCCLXI:

«L’Espagne, autrefois si remplie, ne fait voir aujourd’hui que des campagnes inhabitées». (Let. CXII.)

«Là, vous voyez la nation espagnole sortir de quelques montagnes: les princes mahométans subjugués aussi insensiblement qu’ils avoient rapidement conquis; tant de royaumes réunis dans une vaste monarchie qui devint presque la seule; jusqu’à ce qu’accablée de sa propre grandeur et de sa fausse opulence, elle perdit sa force et sa réputation même, et ne conserva que l’orgueil de sa première puissance». (Let. CXXXVI.)

«J’ose le dire: au lieu de faire passer les Espagnoles dans les Indes, il faudroit faire repasser les Indiens et les métis en Espagne; il faudroit rendre à cette monarchie tous ses peuples dispersés; et, si la moitié seulement de ces grandes colonies se conservoit, l’Espagne deviendroit la puissance de l’Europe la plus redoutable». (Let. CXXI.)

«Les espagnols, désespérant de retenir les nations vaincues dans la fidélité, prirent le parti de les exterminer, et d’y envoyer d’Espagne des peuples fidèles: jamais dessein horrible ne fut plus ponctuellement exécuté. On vit un peuple, aussi nombreux que tous ceux de l’Europe ensemble, disparoître de la terre, à l’arrivée de ces barbares, qui semblèrent, en découvrant les Indes, n’avoir pensé qu’à découvrir aux hommes quel étoit le dernier période de la cruauté». (Let. CXXI.)

«Car il faut savoir que, lorsqu’un homme a un certain mérite en Espagne, comme, par exemple, quand il peut ajouter, aux qualités dont je viens de parler, celle d’être le propriétaire d’une grande épée, ou d’avoir appris de son père l’art de faire jurer une discordante guitare, il ne travaille plus: son honneur s’intéresse au repos de ses membres. Celui qui reste assis dix heures par jour obtient précisément la moitié plus de considération qu’un autre qui n’en reste que cinq, parce que c’est sur les chaises que la noblesse s’acquiere.

Mais, quoique ces invincibles ennemis du travail fassent parade d’une tranquilité philosophique, ils ne l’ont pourtant pas dans le coeur; car ils sont toujours amoureux. Ils sont les premiers hommes du monde pour mourir de langueur sous la fenêtre de leurs maîtresses; et tout espagnol qui n’est pas enrhumé ne sçauroit passer pour galant.

Ils sont premièrement dévots, et secondement jaloux. Ils se garderont bien d’exposer leurs femmes aux entreprises d’un soldat criblé de coups, ou d’un magistrat décrépit: mais ils les enfermeront avec un novice fervent qui baisse les yeux, ou un robuste franciscain qui les élève.

Ils permettent a leur femmes de paroître avec le sein découvert: mais ils ne veulent pas qu’on leur voie le talon, et qu’on les surprenne par le bout des pieds.

On dit partout que les rigueurs de l’amour sont cruelles; elles le sont encore plus pour les Espagnols. Les femmes les guérissent de leurs peines; mais elles ne font que leur en faire changer; et il leur reste souvent un long et fâcheux souvenir d’une passion éteinte.

Ils ont de petites politesses, qui, en France, paroîtroient mal placées: par exemple, un capitaine ne bat jamais son soldat sans lui en demander permission; et l’inquisition ne fait jamais brûler un juif sans lui faire ses excuses.

Les Espagnols qu’on ne brûle pas paroissent si attachés à l’inquisition, qu’il y auroit de la mauvaise humeur de la leur ôter. Je voudrois seulement qu’on en établît une autre; non pas contre les hérétiques, mais contre les hérésiarques, qui attribuent à des petites practiques monachales la même efficacité qu’aux sept sacremens; qui adorent tout ce qu’ils vénèrent; et qui sont si dévôts, qu’ils sont à peine chrétiens.

Vous pourrez trouver de l’esprit et du bon sens chez les espagnols; mais n’en cherchez point dans leurs livres. Voyez une de leurs bibliothèques, les romans d’un coté, et les scholastiques de l’autre: vous diriez que les parties en ont été faites, et le tout rassemblé, par quelque ennemi secret de la raison humaine.

Le seul de leurs livres qui soit bon est celui qui a fait voir le ridicule de tous les autres.

Ils ont fait des découvertes inmenses dans le nouveau monde, et ils ne connoissent pas encore leur propre continent: il y a, sur leurs rivières, tel pont qui n’a pas encore été découvert, et dans leurs montagnes des nations qui leur sont inconnues. (Las Batuecas.)

Ils disent que le soleil se lève et se couche dans leur pays: mais il faut dire aussi qu’en faisant sa course, il ne rencontre que des campagnes ruinées et des contrées désertes». (Let. LXXVIII.)

«Rien n’est plus propre à corriger les princes de la fureur des conquêtes lointaines, que l’exemple des Portugais et des Espagnols». (Let. CXXI.)

 

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Morel Fatio, Études sur l’Espagne. Prem. Sér. Paris, 1988.

 

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Le Journal des Savants publicó (noviembre de 1784, pág. 748) una detallada reseña del libro del abate Cavanilles, firmada por M. de la Lande. El tono general es de una amplia comprensión, o, al menos, de una delicada cortesía. Reproduce los trozos de mayor flojedad de Masson -ya recogidos por Cavanilles- y cita las aseveraciones de más bulto del español, ya entre las actividades intelectuales, ya entre las materiales. «En général -termina el articulista- le Livre de M. l’Abbé Cavanilles est intéressant pour la connoissance de ce vaste Royaume; il prouve du sçavoir et des recherches dans tous les genres; et fait honneur à cet estimable Ecrivain; le Livre est très bien écrit et même très bien imprimé».

 

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En esta mirada hacia atrás Cavanilles hace tres grupos -épocas- en la cultura española. La primera, hasta el fin del siglo XIV; la segunda, el XV, el XVI y parte del XVII; la tercera es el tiempo de la decadencia, tiempo donde Cavanilles llega a encontrar justa la crítica de Masson. Entre los juicios sobre el pasado español se encuentran, al lado de recuerdos escuetos y precisos de los humanistas del XVI, de los cronistas de la Edad Media, de la Políglota alcalaína, se encuentran, repito, expresiones de este matiz: «No se conoce en Francia, de nuestros autores dramáticos, más que a Lope de Vega y a Calderón, porque Molière y Corneille les han escogido para extraerles diferentes temas. Pero parece que no se conoce muy claramente que estos dos hombres, de una imaginación tan prodigiosamente fecunda, han corrompido en parte el teatro español. Moreto, Solís, Zamora, Cañizares, mucho menos conocidos en el extranjero, son más de querer que Lope y Calderón, porque guardan las reglas».

 

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Ensayo de una Biblioteca española de los mejores escritores del reynado de Carlos III, por D. Juan Sempere y Guarinos. Madrid, Imprenta Real, 175. (Seis tomos en 3 vols.)

 

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État present de l’Espagne, par M. l’abbé de Vayrac. Paris, MDCCXVIII, 4 vols. El abate Vayrac, antes de hablar de los montes, ríos y pueblos de España, dedica unas líneas a retratar a los españoles, su genio y sus costumbres, y sus cualidades. Les encuentra grandes virtudes y grandes defectos. El abate hace notar la gran fidelidad monárquica de los españoles, la devoción, el ciego respeto a la palabra dada. Y, en contrapartida, su soberbia, «que les hace imaginar que para ser algo grande hace falta haber nacido español». Sus celos: es curiosa ya esta concepción simplista del, en cierta forma, crimen pasional de los españoles, sobre todo si tenemos en cuenta la gran influencia que tuvo, aliado con otros prejuicios que ya quedan señalados, en el Romanticismo.

También observa el abate la tendencia española a la hipérbole, la pereza, el desprecio de la agricultura. Sin embargo, acaba diciendo que «pour tout dire en un mot, si on vient à faire un juste parallele des vertus et des vices qu’on leur peut attribuer, on trouvera que les vertus l’emportent infinement sur les vices; ce qu’on ne peut pas dire de beaucoup d’autres Nations».

A título de cita curiosa añadiré que el abate Vayrac narra, como prueba del respeto español a la palabra empeñada, un episodio de ayuda al asesino de un familiar, al que se le había prometido socorro ignorando el parentesco con el muerto, socorro que se cumple aun después de descubierta la consanguinidad. La leyenda está divulgadísima en nuestra literatura (Cervantes en el Persiles, Alarcón en Ganar amigos, Calderón en Mejor está que estaba, Rojas en Obligados y ofendidos). El tema parece proceder de una novela de Giraldi Cinthio. La versión de Vayrac está muy cerca de la de Cervantes.