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1

Les tenants et aboutissants de la polémique qui aboutit à l'interdiction en 1765 des autos sacramentales ont été étudiés par René Andioc dans Teatro y sociedad en el Madrid del siglo XVIII, Fundación Juan March/Editorial Castalia, Valencia, 1976.

 

2

Sur 111 autos (un seul en 1737) joués par les deux troupes madrilènes au cours des 56 saisons qui vont de 1708 à 1765, on en relève deux seulement de Zamora (en 1709), et trois de Calderón mais remaniés par Zamora (1720), Manuel Guerrero (1747) et Ramón de la Cruz (1762: El cubo de Almudena, qui n'avait pas été joué depuis le début du siècle). C'est dire que Calderón régnait en maître sur les programmes des théâtres à l'époque de la Fête-Dieu. Il en allait de même du reste pour l'ouverture des saisons théâtrales: sur 42 saisons entre 1708 et 1766 (date de la zarzuela qui fait l'objet de cette étude), on en compte 34 où les deux théâtres mettaient à l'affiche une comedia de Calderón -en puisant dans le répertoire «ancien», il était plus facile d'intégrer les comédiens venus d'autres villes d'Espagne-, 7 avec une comedia de Calderón à l'un des deux théâtres et une seulement sans Calderón (1709). Toutes les informations concernant les programmes se fondent sur la Cartelera teatral madrileña del siglo XVIII (1708-1808) reconstituée par René Andioc et Mireille Coulon (Presses Universitaires du Mirail, Anejos de Criticón, Toulouse, 1996).

 

3

Pour l'estimation des recettes maximales, voir l'introduction de l'ouvrage cité dans la note précédente, pp. 15-18.

 

4

Los destinos errados et Los baños inútiles.

 

5

Cette zarzuela, sur laquelle on reviendra plus loin, avait été jouée chez le prince de la Católica à l'occasion du mariage de l'archiduc Leopold et de l'infante María Luisa en 1764. Sa création au théâtre du Príncipe quelque temps plus tard fut un véritable triomphe: 12 jours (10-21 décembre 1764) avec une recette moyenne de plus de 65,5%, puis, après une interruption de courte durée, 18 jours (27 décembre 1764-13 janvier 1765) qui rapportèrent encore 58% de la recette maximale.

 

6

El mercader vendido et La pradera de San Isidro.

 

7

Pour les sources italiennes du théâtre espagnol, et notamment pour les emprunts que fit Cruz à l'oeuvre de Goldoni, nous avons eu recours à l'étude menée par Antonietta Calderone et Víctor Pagán dans El teatro europeo en la España del siglo XVIII de Francisco Lafarga (éd.), Ed. Universitat de Lleida, 1997.

 

8

Le pescatrici et Il filosofo di campagna, respectivement.

 

9

Biblioteca Histórica de Madrid, ms. Tea 1-189-5. L'exemplaire imprimé à l'occasion de la représentation chez le prince de la Católica qualifiait la pièce de «zarzuela» (vid. Emilio Cotarelo y Mori, Don Ramón de la Cruz y sus obras. Ensayo biográfico y bibliográfico, Madrid, 1899, pp. 259-260).

 

10

Voir notre étude de Las segadoras dans «La veine populaire des zarzuelas de Ramón de la Cruz» présentée lors du colloque sur La musique dans le théâtre et le cinéma espagnols (Pau, janvier 2000), dont les actes sont sous presse. Cruz s'était essayé, au tout début de sa carrière, dans une zarzuela plus conventionnelle, mais qui déjà témoignait d'un désir de rénover le théâtre musical: Quien complace a la deidad acierta a sacrificar.

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