11
Les trois
écrits ont chacun, dans le volume publié «en casa de Juan
Blaeu»
, une pagination distincte.
12
M. Jacobs, qui dit
avoir traduit l'Oráculo d'après une édition
de Barcelone 1734, s'est reporté, pour «les nombreux passages douteux de ce texte,
à la première édition de Madrid 1653, la plus
ancienne que possède le British
Museum»
; mais ces consultations
occasionnelles ne sauraient tenir lieu d'une collation rigoureuse
et complète.
13
Dans une lettre
à D. Juan Francisco
Andrés de Uztarroz, de Huesca, 21 juillet
1647, Gracián parle d'un cadeau qu'il a fait de «un par de
Oráculos de buen
papel»
; dans une autre lettre au
même, de Huesca, 30 mars 1648, il annonce l'envoi au libraire
de Madrid, Roberto Lorenzo, d'un ballot de 300 Oráculos (Revista crítica de
historia y literatura españolas, février
1896). Latassa date ainsi l'édition princeps: «en Huesca por Juan
Nogués 1647.»
Dans son article
consacré à l'imprimeur Juan Nogués
(Revista de
archivos, mars-avril 1910), D. Ricardo del Arco ne
décrit de visu aucun ouvrage de Gracián; ses
notices, toutes empruntées à N. Antonio, Latassa et
Gallardo, sont au point de vue strictement bibliographique sans
valeur.
14
Comme il ne contient pas d'autre pièce préliminaire datée que l'approbation du P. Alonso Muñoz de Otalora (Madrid, 14 mai 1653), on peut en induire que l'éditeur hollandais n'a pas vu l'édition princeps et a simplement réimprimé celle de Madrid, 1653.
15
Mon ami M. G. Cirot a eu récemment l'obligeance d'examiner dans l'exemplaire de Londres un certain nombre de passages que je lui avais signalés. De cette confrontation résulte que 1653 contient déjà la plupart des leçons erronées de 1659: cette dernière édition a en plus de mauvaises coupures de mots et des fautes d'impression.
16
«Diese Uebersetzung ist durchaus nach dem Spanischen Original, ohne dass ich irgend eine Uebersetzung dabei zur Hand gehabt hätte, mit besonderer Liebe und Sorgfalt gemacht», etc. (Litterarische Notiz).
17
Maximes de Baltazar Gracien, traduites de l'espagnol, avec les Réponses aux Critiques de l'Homme universel et du Héros, traduites du même auteur. À Paris, chez Rollin fils, Quai des Augustins, à S. Athanase, M DCC XXX, in-16.
18
Même dans la toute récente réimpression de la Biblioteca de filosofía y sociología, n.º 18, où chaque maxime est séparée de la précédente par trois astérisques: il aurait été bien simple cependant de remplacer ces astérisques par un chiffre.
19
Dans les pages qui suivent je cite le titre et les passages des maximes, sur lesquels porte la discussion, d'après l'édition de 1659, en conservant fidèlement la ponctuation et l'orthographe de ce texte. Voici les abréviations dont je me sers. G. = Gracián; S. = Schopenhauer; I = traduction italienne; A. = Amelot; C. = le P. de Courbeville; J. = Jacobs. Bien entendu, je ne mentionne les deux dernières traductions que lorsqu'elles se séparent l'une d'Amelot, l'autre de Schopenhauer et qu'elles présentent quelque intérêt.
20
Ce dernier membre de phrase n'est pas dans le texte.