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Dans 1653, la consonne avant t est tombée à l'impression.

 

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Ce n'est pas seulement dans les oeuvres de Gracián qu'on constate cette confusion. Il existe une nouvelle du XVIIe siècle qu'on a attribuée à Quevedo et qui a en réalité pour auteur un D. Diego de Tovar y Valderrama, dont le vrai titre est Don Raimundo el Entremetido. Or, des copies manuscrites de cette nouvelle et certains érudits modernes ont changé le titre en Don Raimundo el Entretenido; même le dernier éditeur se déclare partisan de ce changement et l'adopte (voir A. Bonilla y San Martin, Anales de la literatura española, Madrid, 1904, p. 80). Il suffit cependant d'en lire quelques lignes pour se rendre compte qu'entremetido répond seul à la pensée de l'auteur, et au surplus ce mot revient dans plusieurs passages de la narration où M. Bonilla le conserve. Alors? On sait que l'entremetido est un des types favoris des écrits satiriques de Quevedo; je ne rappellerai ici que El entremetido, y la dueña y el soplón. En ce qui touche la nouvelle de Tovar, il est encore à remarquer qu'un contemporain, Pérez de Montalbán, la cite sous le titre de Don Raimundo el entremetido, contrairement à ce qu'affirme M. Bonilla.

 

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Dans le Dialogo de la lengua de Juan de Valdés on trouve la variante A quien digo? Voyez p. 381 de l'édition Boehmer, qui cite d'autres exemples de la Célestine. Chez Lucas Gracián Dantisco, Galateo español, Madrid, 1599, p. 19, et chez Quevedo, Zahurdas, p. 309b et 310a: Qué digo?

 

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On sait que Schopenhauer inscrivit un jour cet aphorisme au dos de la lettre d'un de ses amis qui lui avait proposé une opération financière, peut-être avantageuse, mais où l'ami en question avait un intérêt trop direct (Éd. Grisebach, Schopenhauer. Geschichte seines Lebens, Berlin, 1897, p. 210).

 

25

Aujourd'hui les dictionnaires enregistrent le composé testaferro.

 

26

Au chapitre LVI de l'Agudeza (édition de 1649, p. 342), Gracián emploie l'expression testa de desengaños pour définir l'épopée qui, en peignant les exploits ou les aventures d'un héros, instruit tous les mortels et les désabuse: «Forxa vn espejo comun, y fabrica una testa de desengaños».

 

27

Dans acabar con, il y a aussi l'idée de «perdre» ou de «ruiner». (Voyez Cuervo, Diccionario, s. v. acabar, p. 90h). En ne terminant pas une chose, on la perd.

 

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J., à qui le mot a dû arracher un shame, s'est évertué à couvrir cette inconvenance: «You cannot make a meal off the smoke of chaff».

 

29

Le fait que M. Jacobs adopte cette leçon semble prouver qu'elle existe dans l'édition de 1653. I. la suit également dans sa traduction littérale: «rutti di reste non danno lena».

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