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1

«Le modernisme est la forme hispanique de la crise universelle des lettres et de l'esprit qui commence vers 1885 à dissoudre le siècle» (Federico de Onís, Introduction à Antología de la poesía española e hispanoamericana, texte annexé à El modernismo. Notas de un curso (1953) de Juan Ramón Jiménez, Aguilar, México, 1962, p. 273).

 

2

«L'empereur de la Bohème, le bohème par inquiétude, par aristocratie spirituelle, fut l'artiste magnifique, mort dans la pauvreté la plus amère, aveugle et fou, qu'était Alejandro Sawa» (Carrere Emilio, «Divagación acerca de la señorita Bohemia», Antología, Editorial Castalia, Madrid, 1999, p. 355).

 

3

«Il existe une tourbe de ce que l'on nomme bohèmes, pauvres petits bravaches pseudo-littéraires, de ratés, de chevelus, qui vivent sans vergogne en faisant les fonds de tiroir des amis harcelés. Mais ça, ce n'est pas la bohème; ça, c'est la pègre. Et il convient de le signaler car nombre de personnes, atteintes de myopie, confondent les deux catégories. Le vrai bohème n'est pas aussi courant que l'on croit. Il a besoin d'une âme trempée pour lutter contre la mauvaise vie et l'incompréhension du milieu» (Carrere, Emilio, op. cit., p. 355).

 

4

«Vivre dans la joie et le désordre à Madrid ou dans n'importe quel autre village d'Espagne, sans penser au lendemain, est si illusoire que ça n'a pas lieu d'être. A Paris et à Londres, cette bohème est fausse; en Espagne, où la vie est tellement dure, elle est encore plus fausse» (Baroja, Pío, Juventud, egolatría, Editorial Caro Reggio, Madrid, 1985, p. 125).

 

5

«Ici, la bohème n'a pas de prêtresses. Si on ajoute à cela le fait qu'elle n'a pas non plus de prêtres volontaires, car personne ne vit à l'aise dans l'inconfort et, de plus, si on considère que cette existence joyeuse, aux amours faciles, ponctuée de fêtes et de divertissements, et que l'on appelle la vie de bohème, ne peut être menée que par les jeunes hommes aisés de bonne famille, les banquiers, et jamais ou presque jamais par les écrivains, on peut en déduire que la bohème est l'une de ces nombreuses légendes colportées par ici, une belle invention pour opéras et opérettes, mais sans aucune assise dans la réalité» (Baroja, Pío, «Bohemia o seudobohemia», Final del siglo XIX y principios del XX, Desde la última vuelta del camino (Memorias), Obras Completas, tome VII, Biblioteca Nueva, Madrid, 1949, p. 680).

 

6

Cité par Phillips, Allen W., En torno a la bohemia madrileña 1890-1925 Testimonios, personajes y obras, Biblioteca de la Bohemia, Celeste Ediciones, Madrid, 1999, p. 46.

 

7

Darío, Rubén, «Esto era un rey de Bohemia», Obras completas, cité par Phillips, op. cit., p. 25.

 

8

Gómez Carrillo, Enrique, La vida parisiense, «De la Bohemia», Biblioteca Ayacucho, Colección «La expresión americana», 1993, p. 11-16.

 

9

Ibid., «La bohemia actual», p. 17-24.

 

10

«Cela dit, il est crucial de souligner qu'à nouveau, en ces temps-là, les liens entre l'art et la politique se resserraient. Les bohèmes, dans leur grande majorité anarchistes et de tendances socialistes, avaient acquis avec les années une conscience sociale» (Phillips, op. cit., p. 18).