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1

Pour l'élucidation d'un grand nombre de problèmes liés aux techniques d'illustration -je ne prétends pas les avoir tous résolus!-, je dois beaucoup à M. Brugerolles et à E. Trenc: qu'ils soient ici remerciés, ainsi que Pilar Vélez, Francesc Fombona et Ségolène Le Men dont les travaux ont éclairé pour moi le monde de l'édition catalane et de l'illustration.

Les références au texte sont faites à partir de l'édition facsimilé de la première édition publiée par la Caja de Ahorros de Asturias en 1983, avec le n.º du tome et la page (I, 12, par exemple).

 

2

Yxart a été recruté comme «directeur littéraire» de Arte y Letras (cf. les félicitations de Clarín en juin 1883 (apud Bensoussan, 1982, 96)) par Enric Domenech qui, en 1883, vend la revue et la bibliothèque à Francisco Pérez. Daniel Cortezo prendra la succession.

 

3

Le roman fait l'objet d'un contrat pour être publié dans la «Biblioteca Arte y Letras» que Clarín connaît, au moins pour avoir pris des renseignements en juin 1883 (cf. Bensoussan, 1982, annexe, 10-11) et fait des comptes rendus de El sabor de la tierruca illustré par Apeles Mestres (1882) et de Marta y María illustré par José Luis Pellicer (1882). La publication de La Regenta est d'ailleurs annoncée dans le catalogue illustré de Cortezo y Cía dès le début 1883. Il y a donc acceptation de toutes les conditions éditoriales, y compris des illustrations dont il reconnaîtra en 1890 (21-11) «la conveniencia industrial». On peut donc a priori imaginer qu'en écrivant son roman Clarín avait présent a l'esprit la nécessité d'être illustré (comme avaient pu l'être L'Assommoir (1878) ou Le Ventre de Paris (1879) et comme pouvaient l'être les Episodios Nacionales Ilustrados, en cours de publication) et que cela a pu influencer son écriture...

 

4

Avant le premier tome de La Regenta, plus de 30 titres avaient déjà été publiés depuis le Fortuny d'Yxart (1881).

 

5

On se contentera d'évoquer ici les pistes ouvertes par la sociologie du texte (D. Mac Kenzie et R. Chartier), les réflexions sur le paratexte ou le péritexte (G. Genette), les travaux de V. Infantes sur l'esthétique du livre ou ceux de Ségolène Le Men, M. Melot, Charles Grivel, D. Baguley ou L. Romero sur l'illustration.

 

6

S'agissant du dessin illustrant le plat réalisé par F. Jorba dont le nom figure fréquemment sur les reliures de la collection, on peut se demander si le roman a été lu au delà des premières pages... En comparant l'effet produit par la scène «gothique» et les dorures sur fonds bleu -B. de Tannenberg en 1885 aurait préféré quelque chose de plus «simple»-, avec celui des couvertures des dernières éditions qui ouvrent sur un portrait de femme, on peut aisément se convaincre de l'incidence de ce «scripte éditorial».

 

7

527 pages et 592 pages y compris la «Fe de erratas de algunos ejemplares del primer tomo» (p. 591-592). Le nombre de pages de chacun des tomes peut-être considéré comme étant parmi les plus élevés de la collection, La Regenta étant par ailleurs la seule oeuvre espagnole contemporaine publiée en plus d'un tome.

 

8

Le griffon (?) à l'intérieur d'une étoile centrale avec des motifs géométriques (gris sur fonds bleuté) autour, en parfaite symétrie qui figure sur les gardes, de même que la tranche bleutée à motifs sont des caractéristiques partagées (avec de simples variations de teinte) avec les autres livres de la collection.

 

9

Comme l'a fait remarquer José Luis Gómez (1989), à partir du cahier n.º 23 du tome I, le papier utilisé (papier chimique) est plus blanc. Par ailleurs, le cahier n.º 32 du t. I a certainement fait l'objet d'une nouvelle impression, comme en témoigne la rectification de la position du cul-de-lampe de la page 489 dans certains exemplaires.

 

10

On trouve les mêmes caractères utilisés pour la composition des Dramas de Shakespeare (1881, 1883), de La Mariposa de N. Oller (1886) ou des Novelas de E. Gaspar (1887).