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Il s'agit de pages de 36 lignes de 50 caractères environ, dans une justification de 8,7 x 14,6 cm. Les chapitres commencent tous sur une belle page, non paginée comme il se doit, et le numéro de chapitre est composé en typographie, sauf celui du chapitre XIV inclus dans l'illustration de tête.

 

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Comme le rappelle F. Fontbona (1992, 96), «els nous "gravats" de Gómez Polo (mort en 1911, à 69 ans), anunciats en la portada sota el nom dels autors dels dibuixos, eren ja fotogravats».

 

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Cf. I, 83, 313, 480, XV, 519 et II, 40, 80 (?), 133, 199, 286, 304, 330, 396, 403. Il s'agit pour l'essentiel de «hors-texte» (8 sur les 14 illustrations au papel ton répertoriées). On trouvera chez F. Fontbona (1988, 434) d'utiles précisions sur la technique du Ton papier ainsi que sur le monopole exercé sur celle-ci par la maison (Josep) Thomas, rivale de la Sociedad Heliográfica Española de Joan Serra i Posats, Miguel Joaritzi et Heribert Mariezcurrena avec laquelle Arte y Letras semble avoir assidûment travaillé en 1882-1883. On ne manquera de remarquer que la technique se prête particulièrement à l'évocation d'atmosphères nocturnes (cf. I, 297, 480, 489, par exemple, tout en n'éliminant pas la plume (cf. 190) ainsi qu'aux effets de lumières.

 

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Au moins dans un cas, la plume et le papel ton semblent avoir fait place au crayon lithographique ou la mine de plomb (cf. I, 199: Ana baisant un crucifix sorti de son sein qui nous donne une idée de ce qu'aurait pu être La Regenta illustrée de cette façon plus intimiste...).

 

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Cela permet de charger l'atmosphère (cf., par exemple, I, 233) dans des illustrations qui sont, au total, beaucoup plus sombres que celles de Pellicer ou Apel.les Mestres pour Marta y María et El sabor de la tierruca.

 

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Soit l'équivalent de 29 y 35,5 pages qui correspondent à un peu moins d'un chapitre dont la longueur moyenne est de 35 pages dans le tome I et de 39 pages dans le tome II. Si on se réfère à la distribution par taille ceux d'un page entière (ou presque) sont au nombre de 5 + 9, ceux de 3/4 de page: 9 + 15, ceux d'une demi-page 29 + 19, ceux d'un tiers de page: 18 + 18, de 1/4: 6 + 2 et de 1/8: 2 + 2.

 

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Comparé à d'autres volumes de la collection comme El Nabab, illustré par Pellicer, qui n'a que deux illustrations par chapitre (un bandeau et un cul de lampe), ou que El sabor de la tierruca (57 illustrations pour 322 pages) et même Thérèse Raquin, dans ses éditions italiennes de 1877, 1880 et 1882 (44 illustrations), L'Assommoir, dans son édition de 1878 (61), ou Nana en 1880 (45), La Regenta semble davantage illustré, mais pas plus que Marta y María (78 illustrations pour 372 pages), El Conde Kostia ou les Novelas d'Enrique Gaspar.

 

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«Gente de rumbo», selon Pereda (apud Gutiérrez Sebastián), les éditeurs semblent avoir sous la main des illustrateurs mercenaires. Ils ont, en tout cas, successivement envoyé Mélida -sans résultats- et Apel.les Mestres «para copiar los tipos, lugares, callejas, casucas y demás cosas que pinta en la obra» (Pereda parle de «lo de los santucos»).

 

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Après avoir été «dependiente en una fábrica de terciopelo Barrau» dont il devient le propriétaire. Il fréquente avec Josep l'Académie de Frederic Trias, l'atelier de Martí à Alsina et celui d'Antonio Caba, entreprend des études d'ingénieur et ensuite d'architecte avant, à 20 ans, d'accompagner son frère à Rome selon Benet (1926, 307) qui parle d'un «realisme gairebé fotogràfic» (p. 495). Selon lui, «ni Barcelona, ni Roma, eren en aquel moment propícies per a estructurar intel·ligències d'artistes. Banalitat, anecdotisme, darreres, pero apreciables deixalles acadèmiques, convencionalisme i manca d'inquietud eren les característiques del moment en aquella Roma que ni vivia gaire dels seus records» (1926, 307). On peut-être attribuer à des souvenirs romains tel arc (cf. cap. VII) ou tel chapiteau (cf. chap. XII) dans les illustrations de J. Llimona.

 

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Mercé Escalas Llimona (1977) parle pour cette première étape de son activité professionnelle d'une peinture anecdotique, «de sabor folklórico, interiores, marineros y rústicos, a base de una escenografía rebuscadamente típica en algunas ocasiones, de gran realismo detallista y con cierto dramatismo ambiental» (cf. «La rodella» ou «L'idili en una cuina»).