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1

Il y a un manuscrit à la Biblioteca Nacional de Madrid (cote 1460317), et un autre, autographe de Ramón de la Cruz, à la Biblioteca Histórica Municipal de Madrid (cote 1-118-3). Il a été publié par Agustín Durán, dans sa Colección de los sainetes, tanto impresos como inéditos, de D. Ramón de la Cruz, con un discurso preliminar de D. Agustín Durán, y los juicios críticos de los Señores Martínez de la Rosa, Signorelli, Moratín y Hartzenbusch, II, Madrid, Imp. de Yenes, 1843, II, p. 440-451, ainsi que par Emilio Cotarelo y Mori dans Sainetes de Don Ramón de la Cruz en su mayoría inéditos, N. B. A. E., XXVI, Madrid, Bailly-Baillière, 1928, p. 216-223. Contrairement à ce qui est habituel, l'édition de Cotarelo contient de nombreuses erreurs qui rendent la lecture difficile et en altèrent parfois le sens; nous utiliserons comme référence notre édition de la pièce: J. M. Sala Valldaura, Biblioteca Clásica, Crítica, Barcelone, 1996, pp. 165-193.

 

2

Nous utilisons pour ce travail les deux principales éditions du théâtre de Marivaux: Théâtre Complet (édition de Frédéric Deloffre et Françoise Rubellin), 2 tomes, Classiques Garnier, Paris, Bordas, 1989-1992; et Théâtre Complet (édition de Henri Coulet et Michel Gilot), 2 tomes, La Pléiade, Paris, Gallimard, 1993-1994. La pièce se trouve respectivement p. 543-578 et p. 429-457 des tomes I (pour les citations, nous renvoyons à l'édition Deloffre-Rubellin).

 

3

C'est à José-Francisco Gatti que nous devons l'identification de la source du dramaturge madrilène; voir son article «Las fuentes literarias de dos sainetes de Don Ramón de la Cruz», Filología, I (1949), p. 59-74.

 

4

Selon les éditeurs, l'édition originale date de 1729: L'Héritier de Village, Comédie en un acte. Représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens Ordinaires du Roy le 19 août 1725. A Paris, Chez Briasson, ruë S. Jacques à la Science. M.DCC.XXIX.

 

5

Sur sa manière de travailler les pièces d'autres auteurs (ainsi que pour toutes les questions à son sujet et sur le sainete), voir Mireille Coulon, Le sainete à Madrid à l'époque de Don Ramón de la Cruz, Pau, Publications de l'Université de Pau, 1993; Nathalie Bittoun, «Traduction, adaptation et distorsion: Ramón de la Cruz et Marivaux» dans F. Lafarga, A. Ribas & M. Tricas (éds.), La Traducción. Metodología/Historia/Literatura. Ámbito hispanofrancés, Barcelone, PPU, 1995, p. 247-254 (la bibliographie de cet article contient de nombreuses références à consulter sur ce thème), et «Petite pièce y sainete», dans Josep Maria Sala Valldaura, (éd.), Teatro español del siglo XVIII, Lleida, Universitat de Lleida, 1996, I, p. 95-113; ainsi que les introductions accompagnant les éditions suivantes des sainetes de Ramón de la Cruz; José Francisco Gatti, Barcelone, Labor, 1972; Mireille Coulon, Madrid, Taurus, 1985; John Dowling, Madrid, Castalia, 1986; Francisco Lafarga, Madrid, Cátedra, 1990; J. M. Sala Valldaura, éd. cit.

 

6

Rappelons rapidement que ces compositions comiques et souvent satiriques ne pouvaient durer plus de 25 minutes et qu'elles se caractérisaient donc par leur brièveté, rapidité et unicité d'action, par leurs personnages architextualisés ou dotés de traits caricaturaux facilement reconnaissables et par les moeurs qu'elles représentaient, contemporaines de celles du public. D'autre part, leur fonction est très importante pour les programmes; les sainetes servaient souvent à faire tenir ou à relever la pièce principale, tel était leur pouvoir de captation du public. Sur ces thèmes, difficiles à développer en raison de leur extension, consulter principalement, outre les références données à la note 5, les textes suivants ainsi que la bibliographie qui y est citée: René Andioc, Teatro y sociedad en el Madrid del siglo XVIII, Madrid, Fundación Juan March/Castalia, 1976; Emilio Palacios, «La descalificación moral del sainete dieciochesco» en El teatro menor en España a partir del siglo XVI. Actas del Coloquio de Madrid, mayo de 1982, Madrid, C.S.I.C., 1983, p. 215-233, et «El teatro en el Siglo XVIII (hasta 1808)» dans José María Díez Borque (dir.), Historia del teatro en España, II, Siglo XVIII, Siglo XIX, Madrid, Taurus, 1988, p. 57-376; Francisco Lafarga, «Traducción e historia del teatro: el siglo XVIII español», Anales de Literatura Española, 5 (1986-87), p. 219-230, «El teatro ilustrado en España, entre tradición y modernidad», dans Siegfried Jüttner (éd.), Spanien und Europa im Zeichen der Aufldarung. Internationales Kolloquium an der Universitat -GH- Duisburg vom 8.-11. Oktober 1986, Frankfurt, Peter Lang, 1991, p. 143-156, et «Tradición y modernidad en el teatro de Ramón de la Cruz», dans A. Calderone (éd.), De místicos y mágicos, clásicos y románticos. Homenaje a Ermanno Caldera, Messine, Armando Siciliano editore, 1993, p. 333-351; Josep Maria Sala Valldaura, El teatro breve de la segunda mitad del siglo XVIII. La mueca de Talla, Lleida, Universitat de Lleida, 1994, et (éd.), Teatro español del siglo XVIII, Lleida, Universitat de Lleida, 1996, 2 tomes; ainsi que le numéro consacré à Ramón de la Cruz par la revue Ínsula, 574 (octobre 1994).

 

7

Voir notre article cité «Traduction, adaptation...».

 

8

Il reprend une partie de la scène I, pratiquement toute la scène II, certaines phrases de la scène VII et un peu moins d'une dizaine de phrases de la scène XV.

 

9

C'est-à-dire, les comédies en un acte ou en trois qui se représentaient après la pièce principale, une comédie ou une tragédie en cinq actes

 

10

Le thème était cher à l'époque; en 1751, sous le titre de La razón contra la moda, Luzán avait traduit Le Préjugé à la mode de Nivelle de La Chaussée.

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