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Recaredo y la Unidad Católica, estudio histórico-crítico, Imprenta y Librería La Hormiga de Oro, Barcelona, 1890, 454 p. Cet ouvrage reçut un prix à l'occasion du concours organisé par le Centre traditionaliste de Madrid en 1890 lors de la célébration du centenaire de l'Union Catholique.

 

22

Hernández Villaescusa (M.), op. cit., p. 42.

 

23

Hernández Villaescusa (M.), op. cit., p. 42. Le mythe d'une race espagnole dont s'alimente le fascisme espagnol du XXe siècle est présent dans tous les ouvrages historiques traditionalistes du XIXe siècle. On y découvre l'exaltation permanente des caractéristiques morales du peuple espagnol: vertus qui ne sont pas le fruit d'une dialectique historique mais des traits inhérents à ce peuple, une essence hispanique. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, ces historiens sont Arcade Romano auteur de Apuntes de Historia de España qui déclare entre autres choses: «Distingue al pueblo español el sentimiento religioso que siempre le ha inspirado amor a la independencia; el amor patrio que le sostuvo en titánica lucha contra la potente Roma, en su lucha de ocho siglos de islamismo, y en la de seis años contra Napoleón I, coloso del siglo» op. cit., Imprenta de La Hormiga de Oro, Barcelona, 1887, p. 16. Il est peut-être intéressant de remarquer que lorsque Hernández Villaescusa publie son ouvrage, l'œuvre de Drumont, Le règne de la classe moyenne, de 1886, était traduit en Espagne et constituait une référence pour les intégristes. Dans cet ouvrage, Drumont qui emploie le concept de race explique que la «juiverie est responsable de la décadence de la société française». Quant à Villaescusa dans un chapitre de son ouvrage intitulé «Caracteres del pueblo judío» et «crímenes de la raza judía» il démontre que la maçonnerie, proche du libéralisme, est une institution juive et il insiste sur le caractère «repulsivo, astuto y solapado» de cette race qui «cae como langostas sobre los demás pueblos». Op. cit., p. 237.

 

24

Nocedal (R.), «Centenario XIII de la Unidad Católica», article de El Siglo Futuro publié par Dogma y Razón, 20 juin 1889.

 

25

«Otro monarca interviene en la Constituyente de París y sanciona los acuerdos revolucionarios en ella tomados». «Los dos centenarios», Revista Popular, 17 janvier 1889.

 

26

La Révolution française apparaît comme l'incarnation du mal par excellence. La presse intégriste de l'époque dresse un tableau effrayant des excès de la révolution et développe le thème du complot maçonnique: «Las infernales victorias del masonismo sobre la fe de la Antigua España, era igualmente perverso y satánico en su concepto esencial que el que colocaba sobre los altares de París a la diosa Razón [...]» «[...] El liberalismo anunció con siniestros resplandores su abolengo infernal, saqueó iglesias y conventos [...]; el liberalismo en menos de cien años de reinar en Europa ha dado ya de sí todos sus frutos». Sardá y Salvany, El liberalismo es pecado, Tipografía Católica, Barcelona, 1884.

 

27

«Crónica del Centenario», Dogma y Razón, 10 mai 1889.

 

28

«Nuestro gran centenario», publié par Revista Popular, 26 juillet 1888.

 

29

Cité par P. Pierrard dans L'Église et la Révolution, 1789-1889, Éditions Nouvelle Cité, Paris, 1988, p. 120-121.

 

30

«Fraternal llamamiento», Revista Popular, 6 septembre 1888.