GONZÁLEZ, Anabel, Los orígenes del feminismo en España, Madrid, Zero, 1980, p. 123.

Obra de buenas lecturas. Las escuelas dominicales. Invitación a las señoritas dotadas de zelo cristiano, Barcelona, Imprenta La Hormiga de Oro, 1898, p. 3.

RAULICA, Ventura, op. cit., p. 27.

PIDAL, Alejandro, «Feminismo y cultura de la mujer», Ciudad de Dios, 1876, p. 11.

CHOLVY, Gérard & HILAIRE, Yves-Marie, Histoire religieuse de la France contemporaine (1800-1880), t. I, Toulouse, Privat, 1990, p. 177.

La Margarita, 15 octobre 1871, pp. 226-227.

RAULICA, Ventura, op. cit., p. 18.

SCANLON, Geraldine, La polémica feminista en la España contemporánea (1868-1974), Madrid, Siglo Veintiuno de España Editores, 1976, pp. 21-23.

Parmi les nombreux traites et ouvrages de morale féminine publiés au XIXe siècle et dans lesquels il est expliqué que le christianisme a permis la régénération de la femme, bafouée dans les autres religions et méprisée dans la société libérale, citons celui de l'ecclésiastique Eduardo Vilarrasa, Influencia del cristianismo en la mujer, 1877. Ce recueil de sermons et conférences reprend les thèses les plus largement défendues à cette époque: c'est grâce au christianisme que la femme a été libérée de l'esclavage dans lequel la maintenaient les autres religions. Grâce à la religion catholique, la femme a été considérée l'égale de l'homme et jouit d'une position privilégiée: «El cristianismo os hace propietarias, religiosas, preceptoras y ángeles». C'est également au christianisme que la femme doit la valorisation de son rôle de mère, de «sacerdotisa doméstica». La maternité de la Vierge a effacé la faute d'Ève et a permis la récupération sociale de la femme par le biais de toutes les vertus domestiques: «Tanta es vuestra dignidad, señoras, tan tremendo el ministerio que estáis llamadas a desempeñar: Dios entrega a vuestros brazos el hombre, sois las responsables de su vida como la vida se repliega en el corazón, en el corazón del hombre está vuestra responsabilidad: vuestro ministerio es de la educación [...]. El cristianismo fue el restaurador de tanta dignidad» (p. 21).

PIDAL, op. cit., p. 9.