Selecciona una palabra y presiona la tecla d para obtener su definición.
 

211

Le nombre d’exemplaires, même à l’époque, est variable, c’est pourquoi le fait que El Escándalo de P. A. de Alarcón ait connu 38 éditions jusqu’en 1943 et El Sombrero de tres picos 30, ne veut pas dire a priori qu’on ait publié ni vendu plus d’exemplaires de ces oeuvres que de Trafalgar ou Marianela qui, en 1973, n’en sont encore qu’à leur 22ème et 21ème édition, respectivement. (N. del A.)

 

212

On voit ainsi facilement que, de 1879 à 1896, on a fait beaucoup plus éditions d’Episodios (50 pour 25 titres) ou de Novelas de la primera época (25 éditions) que de Novelas españolas contemporáneas (26 pour 18 titres). Le monde d’impression (stéréotypie à coup sûr pour les Episodios) n’est certainement pas étranger à cette politique. (N. del A.)

 

213

Pour les calculs ou les estimations, il n’est tenu compte que des éditions faites par M. H. de Cámara, Galdós lui-même et Perlado, Páez y Cía qui devient ensuite la Casa editorial Hernando S. A. Sont exclues par conséquent les éditions faites après 1940 par Aguilar (Obras completas et Colección Crisol), les éditions sud-américaines (Losada, Espasa-Calpe Argentina, etc., certains d’entre elles plus clandestines qu’autorisées); l’édition illustrée des deux premières séries des Episodios nacionales (voir la note au document n.º 1) qui fut d’ailleurs un grave échec comercial; les premières publications dans des revues ou des journaux (comme celle de Doña Perfecta dans la Revista de España), ainsi que des adaptations comme les Episodios à l’usage des enfants (Episodios nacionales, Guerra de la Independencia extractada para uso de los niños -13.000 exemplaires publiés de 1906 à 1916-17- cf. Alberto Navarro González, Los Episodios Nacionales extractados por Galdós, «Actas del primer congreso internacional galdosiano», Las Palmas, 1977, p. 167) ou Los Episodios nacionales por Don Benito Pérez Galdós narrados a los niños por su hija Doña María Pérez Galdós.

Toutes ces éditions non prises en compte, bien que certaines aient été importantes (la première édition des Obras completas de Aguilar a eu, selon le Registro general de la Propiedad intelectual, un tirage de 12.500 exemplaires et elle en sont, en 1965, à la neuvième édition), nous amènent à considérer les rythmes obtenus comme des rythmes minimum. (N. del A.)

 

214

Pour le calcul du rythme annuel, on prend en compte les années complètes, ce qui peut, en théorie, fausser les résultats de onze mois. Le poids de cette marge d’erreur ets d’autant plus fort que la période considérée est plus courte. (N. del A.)

 

215

Il peut cependant y avoir anticipation (c’est le cas, parfois, lorsque Galdós doit régler une dette à son administrateur, Hernando; cf. in J.-F. Botrel, «Galdós y la Casa éditorial...», loc. cit., la Liquidación... du 12-06-1909 ou l’Extracto de cuenta... du 21-01-1910), mais cela n’a aucune incidence sur le rythme de vente des exemplaires. Par contre, la destruction pour cause de guerre ou de «quemas ideológicas... en bibliotecas públicas y centros de enseñanza» après 1939, comme le rappelle Alfonso Armas Ayala dans son «Introducción a las Actas del primer congreso internacional galdosiano...» (p. 10), fausse ce rythme en l’accélérant éventuellement par la suite, par compensation, de même que la non réédition d’un titre peut très bien être due à une décision de type idéologique et non commercial. (N. del A.)

 

216

Ceux dérivés de la multiplication des calculs nécessaires à cette bibliométrie, en particulier. (N. del A.)

 

217

Ces estimations sont faites d’après les documents 9 et 10. (N. del A.)

 

218

El País, 15-07-1902. (N. del A.)

 

219

Selon A. Lanoux (Préface à Les Rougon Macquart, Paris, Gallimard, 1960, vol. I, pp. XXX-XXXI). On peut constater que le roman de la série, les moins vendu en 1923 (La conquéte de Plassans) se trouve déjà aussi vendu que Gloria en 1935. II est évident que le public potentiel est en France beaucoup plus nombreux qu’en Espagne, où, à l’image de La Ilustración española y americana le 30 mai 1891 (p. 339), on s’étonne, par exemple, de voir absorbés les énormes tirages de l’oeuvre de Victor Hugo. (N. del A.)

 

220

Apud Rafael Pérez de la Dehesa, «Editoriales e ingresos literarios a principios del siglo». (Revista de Occidente, 1969, n.º 71, p. 218). Le rythme de vente de Pepita Jiménez aurait donc été de 1874 à 1904 de 111 exemplaires par mois. (N. del A.)