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Obras dramáticas y líricas, París, Coniam, 1826, I, pp. XXX et XXXI. Nous citons d'après cette seconde édition, en tous points semblable à celle de 1825 et, comme elle, propriété de Vicente González Arnao, parce que nous en possédons un exemplaire, que nous devons à la générosité peu commune de notre ami Robert Marrast.



 

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A ce propos, John C. Dowling estime, dans son édition de La comedia nueva (M., Castalia, 1970, p. 63) que la pièce étant de 1792, cette note -et avec elle toutes les autres- est, en bonne logique arithmétique, de 1812. Il faudrait à ce compte-là admettre que, les «entremeses» ayant été bannis en 1780, le fait de les évoquer dans sa note signifierait qu'il rédigea celle-ci en 1800 au plus tard... Tout cela ne nous paraît pas possible, pour les raisons que nous avons exposées dans notre édition de l'Epistolario moratinien, pp. 79. in fine et 80. C'est précisément vingt ans plus tôt, en 1786, que Moratín a commencé sa carrière de dramaturge en luttant pour faire admettre aux comédiens, tout comme Iriarte, un type de comédie auquel ils n'étaient pas accoutumés. Mais la date qu'il assigne aux événements qu'il évoque dans sa note est tout simplement approximativeveinte años hace» = «il y a une vingtaine d'années»). Nous devons cependant ajouter deux précisions: en primer lieu, il convient de modifier légèrement le terminus ad quem que nous proposions alors, à savoir, 1809; suivant Cotarelo (D. Ramón de la Cruz..., p. 575), nous pensions que le «gracioso» Querol avait pris sa retraite cette année-là; or, apparemment, le fait ne s'est produit qu'à la fin de la saison théâtrale 1809-1810, c'est à dire le 30 mai de cette dernière année (Querol joue encore dans un «sainete» le 19 nov. 1809, selon Cotarelo, Isidoro Máiquez..., p. 704; mais nous ignorons si ce dernier avait en mains un document plus précis). D'autre part, ces notes de D. Leandro ne sont pas «posteriores a 1807», puisque nous affirmions contradictoirement plus loin que Moratín, selon son Diario, semble les avoir terminées dans le courant de cette même année; notre rédaction défectueuse devrait donc être amendée comme suit: «estas notas (...) o al menos algunas de ellas parecen anteriores a junio de 1810 (...) y fueron redactadas seguramente en 1807».

Il importe en outre de remarquer que Moratín, s'il a tout d'abord suivi l'ordre des pages de la première édition pour rédiger ses notes, a par la suite éprouvé le besoin, à partir de celle qui correspond à la page 54, d'en rajouter de nouvelles au texte déjà annoté; dès lors, les références à la pagination deviennent irrégulières, et finissent même par disparaître; on peut donc admettre que ces «repentirs» sont postérieurs à 1807, mais nous n'en possédons pas la preuve indiscutable.



 

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I, pp. 59 ss.



 

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Nous avons constaté un phénomène assez analogue à propos de Lisi desdeñosa, une pièce de García de la Huerta, qui ne fut apparemment ni jouée ni éditée, et dont l'auteur réutilisa ultérieurement de nombreux passages sous la forme de poèmes «sueltos», publiés en 1778 dans la collection de ses Obras poéticas.



 

14

Il existe bien une édition de l'oeuvre de Isla datée de 1813, mais le prologue qui l'accompagne n'a rien de commun avec celui de D. Leandro.



 

15

Prólogo del traductor, p. 4.



 

16

Deuxième éd., p., Coniam, 1826, I, p. XXIV.

De ce point de vue, la biographie de Shakespeare publiée à la suite du prologue dans la première éd. du Hamlet traduit par Moratín, mériterait d'être mieux connue, car elle est également prétexte à l'exposé d'idées et de principes chers à «Inarco». Elle ne fut pas rééditée dans les Obras dramáticas y líricas.



 

17

II, p. 5. Estala, pour sa part, à la fin du prologue à son Pluto, utilise en les modifiant à peine plusieurs éléments de l'argumentation de D. Pedro contre les dramaturges «populaires».



 

18

Epist., éd. cit., p. 253.



 

19

Vida de Moratín, loc. cit., p. 37.



 
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