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20

Obras dramáticas..., éd. Coniam, t. II, pp. 251-252.



 

21

T. I, p. 90.



 

22

Vid. R. A., Sur la querelle du théâtre au temps de Leandro Fernández de Moratín, Bordeaux, 1970, p. 516. Il n'est pas sans intérêt de constater que Moratín lui-même, évoquant ses propres détracteurs après ceux de Molière, se désigne dans le prologue à La escuela de los maridos à l'aide de la périphrase: «el autor de la Mogigata».



 

23

Vid. Sur la querelle..., op. cit., pp. 516-517.



 

24

Obras dramáticas..., II, p. 325.



 

25

B.N.M., ms. 18666/14. L'exemplaire T/2587 de la B.N.M. porte la dédicace autographe: «A la Rl Biblioteca, el editor, propietario, Dn Vicente González Arnao». La seconde éd., par Coniam, en 1826, précise le nom et la qualité du propriétaire, et affirme, comme la précédente, les droits exclusifs de celui-ci sur les oeuvres de Moratín contenues dans la collection.

Le tirage de 1825 fut de 1.100 ex. (Arch. du Dépôt Légal, 15 fév. 1825, n.º 859). Nous devons ce renseignement à l'amabilité de Robert Marrast.



 

26

Vid. prologue au Fray Gerundio, O. P., III, pp. 209-210.



 

27

R. A., «Leandro Fernández de Moratín, hôte de la France», Rev. de Litt. Comp., avril-juin 1963, pp. 268-278.



 

28

Le 2 mars 1812 paraît dans la rubrique «Avisos» de la Gazeta de Madrid (p. 248) l'annonce de la publication de «La escuela de las mugeres, comedia en cinco actos en verso de Molière, trad. de D. Josef Marchena. Se hallará en le despacho de la Imprenta Real a 4 rs.» ¡C'est seulement le 17 mars que sera jouée pour la première fois La escuela de los maridos, et le 20 qu'apparaîtra dans la Gazeta (p. 320) l'annonce de la publication de la pièce, en vente «en la librería de Castillo, frente a las gradas de S. Felipe». La facture de l'imprimeur, signée de Villalpando, porte la date du 14 mars (B.N.M., ms. 18666/14); l'oeuvre fut tirée à 2000 exemplaires et son impression coûta à Moratín 2696 réaux et 17 maravédis; 30 exemplaires «en papel fino» furent égalent tirés. Le permis d'imprimer la pièce de Moratín fut demandé le 24 janvier 1812 (A. Rumeu de Armas, Hist. de la censura literaria gubernativa en España, M., Aguilar, 1940, p. 133). Le délai d'impression fut donc bref, à moins que l'on n'ait anticipé sur la décision du censeur...

Coïncidence ou propos délibéré? Les «sainetes» qui complétèrent les séances des 17 et 19 mars étaient respectivement Los vicios a la moda, et Los Butibambas, c'est à dire El casamiento desigual o los Gutibambas y Mucibarrenas, de Ramón de la Cruz, d'après George Dandin, de Molière.



 

29

Nous disons bien: «à la mesure de l'original», et non pas: «fidèle à celui-ci»; cette École des maris «méconnaissable» selon Moratín nous paraît en fin de compte justifier le surnom de «Molière español» au moins autant que telle ou telle autre oeuvre originale de l'auteur.

Dans le prologue de La escuela de las mugeres, Marchena considérait le style de sa traduction comme un modèle de pureté castillane, à l'égal de celui des comédies de Moratín...



 
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