Selecciona una palabra y presiona la tecla d para obtener su definición.
Anterior Indice Siguiente



  —[90]→     —[91]→  

ArribaAbajoCapítulo veintiuno

El keres, el tesuque, el taos, el jemez y el zuñi



1. Tribus e idiomas de Nuevo México

La diversidad de nombres aplicados a una misma tribu o lengua americana ha dado lugar a multiplicar indebidamente el número de unas y otras, según he tenido lugar de observar en varios lugares de esta obra, y paso a indicarlo ahora respecto a Nuevo México.

Villaseñor, lo mismo que Alcedo, contaban en aquella provincia catorce naciones civilizadas, Alegre diez, y Niel nueve, explicando este último que cada una tenía su lengua propia. La verdad es que, según las investigaciones más recientes, fundadas en hechos, los idiomas de las tribus civilizadas de Nuevo México no son más que seis, el moqui de que ya hablé en otro capítulo, y los cinco a que el presente se refiere. De estos seis idiomas,   —92→   el moqui y el zuñi pertenecen al territorio del río Colorado, y los otros cuatro al del río Grande.

Sin embargo, sería otro extremo erróneo reducir las tribus de Nuevo México al número de idiomas, pues tribus diversas, y separadas unas de otras, tenían igual modo de hablar, pudiéndose formar la siguiente clasificación y sinonimia, resultado de cuidadosas comparaciones que he hecho entre diversos escritores antiguos y modernos.

I. El keres, queres, xeres, quera dividido en tres dialectos: kiwomi o kioame, cochitemi o quime, acoma o acuco.

II. El tesuque o tegua, tehua, tigua, tiguex.

III. El taos, tahos, thaos o piro, pira, tom-pira hablado por los taos, piros, sumas, pecuries o picoris.

IV. El jemez, gemez, xemes o tano, tagno, tahano, correspondiente a los jemez, tanos y pecos.

V. El zuñi, zoñi o cíbola.




2. Lugares donde se habla el keres, el tesuque, etc.

El keres corresponde a los pueblos siguientes: Santo Domingo, San Felipe, Laguna, Acoma, Santa Ana, Silla y Cochiti.

El tesuque se usa en San Juan, San Ildefonso, Nambe, Santa Clara, Pojuaque y Tesuque.

El taos en Taos, Picori, Sandia e Isleta.

El jemez en Jemez; el antiguo Pecos se halla hoy abandonado y desierto.

El zuñi se habla en el lugar de este nombre.




3. Breve noticia sobre las tribus que hablan el keres, el tesuque, etc.

  —93→  

Tratando, en lo general, sobre las naciones reducidas de Nuevo México decía, Villaseñor, en su Teatro americano, «que eran en número crecido, de buen aspecto, siempre calzados de gamuza, y vestidos con trajes de algodón y lana tejidos por los mugeres. Se dedicaban empeñosamente al cultivo de la tierra, eran de buenas costumbres, y sus habitaciones se distinguían de las de los habitantes de otras provincias, por ser una especie de castillos con azoteas de tres y cuatro pisos, sin puerta alguna en el piso interior subiendo al primero por una escala que retiraban de noche».

En las Relaciones sobre Nuevo México escritas por el padre Salmerón se dice literalmente: «Los indios de aquellas provincias son poblados, casas grandes, quiere decir, de muchos aposentos y de muchos altos, el vestido mantas de algodón que se da mucho en la tierra, pintan estas mantas: también usan cueros de cíbulo y de lobo, y mantas de pluma, para lo cual crían muchas gallinas de la tierra: no hay diferencia en la ropa del hombre a la muger, todos andan calzados por el frío; el sustento maíz, frijol, calabazas, yerbas de que antes que entren los fríos todos se previenen, carne de venado, liebres, conejos, gallinas monteses, codornices, osos que hay muchos, y mucho pescado bagre, sollo, trucha y matalote, es lo más general en todo el reino del Norte. Una cosa hay que alabar a estas naciones, y es que no son borrachos, ni tienen brevaje sino es agua del río».

Adelantándonos hasta nuestra época, y según las noticias de una obra oficial, Senate Documents (volumen 13), resulta   —94→   que los indios civilizados de Nuevo México, llamados por los norteamericanos indian pueblos, permanecen viviendo en poblaciones y cultivando el terreno casi como en la época de la conquista; ocupan veintiún pueblos en número de unos quince mil individuos. Aunque amigos de los blancos, viven aislados de ellos, no se unen en matrimonio sino entre sí mismos, y no adoptan los usos y costumbres de otra raza.

En el distrito de los keres está ubicada Santa Fe, capital del Estado. Según Pike, los keres forman la parte más importante de la población indígena de Nuevo México, siendo el resto de 80 tribus antiguas; se distinguen en lo físico por su alta estatura, y en lo moral por la dulzura de carácter.

Sobre las costumbres de los teguas y de sus comarcamos, he aquí las curiosas noticias que nos da Castañeda en su Relación inclusa en Ternaux (tomo 9, página 167):

La province de Tiguex contient douze villages, situés sur les rives d'un grand fleuve; c'est une vallée qui a environ deux lieues de large. Elle est bornée, à l'occident, par des montagnes très-élevées et couvertes de neige. Quatre villages sont bâtis au pied de ces montagnes, et trois autres sur les hauteurs.

Plus au nord est la province de Quirix, qui contient sept villages: à sept lieues au nordest, celle d'Hemes, qui en contient le même nombre; à quarante lieues, dans la même direction, est celle de Acha; à quatre lieues au sud-est, se trouve celle de Tutahaco, qui en contient huit. Toutes ces provinces ont les mêmes mœurs et les   —95→   mêmes coutumes; cependant chacune d'elles en a quelques-unes qui lui sont particulières.

Elles sont gouvernées par un conseil de vieillards. Les maisons se bâtissent en commun; ce sont les femmes qui gâchent le plâtre et qui élèvent les murailles. Les hommes apportent le bois et construisent les charpentes. Ils n'ont pas de chaux, mais ils font un mélange de cendre, de terre et de charbon qui la remplacent très bien; car, quoiqu'ils élèvent leurs maisons de quatre étages, les parois n'ont pas plus d'une demibrasse d'épaisseur. Ils font de grands tas de thym et de jon, etc., y mettent le feu; quand cette masse est réduite en cendre et en charbon, ils jettent dessus une grande quantité de terre et d'eau, et mêlent le tout ensemble. Ils en pétrissent des masses rondes qu'ils font sécher, et dont ils se servent en guise de pierres; ils enduisent le tout du même mélange. De sorte que ce travail ressemble assez à un ouvrage de maçonnerie.

Les jeunes gens qui ne sont pas encore mariés servent le public en général. Ce sont eux qui vont chercher le bois à brûler et qui l'amassent dans les cours, où les femmes vont le prendre pour l'usage de leurs maisons. Ils habitent les étuves, qui sont sous terre dans les cours du village. Il y en a de carrées et de rondes. Le toit est soutenu par des piliers faits de troncs de pins. J'en ai vu qui avaient douze piliers, chacun de deux brasses de tour; mais elles n'ont ordinairement que quatre piliers. Elles sont pavées de grandes pierres polies comme les bains en Europe. Au milieu est un foyer allumé, sur   —96→   lequel on jette de temps en temps une poignée de thym, ce qui suffit pour entretenir la chaleur, de sorte qu'on y est comme dans un bain; le toit est au niveau du sol. Il y en a d'aussi grandes qu'un jeu de paume.

Quand un jeune homme se marie, c'est par l'ordre des vieillards qui gouvernent. Il doit filer et tisser un manteau: on lui amène ensuite la jeune fille, il lui en couvre les épaules, et elle devient sa femme.

Les maisons appartiennent aux femmes, et les étuves aux hommes. Il est défendu aux femmes d'y coucher et même d'y entrer, autrement que pour porter à manger à leurs maris ou à leurs fils. Ce sont les hommes qui filent et qui tissent; les femmes ont soin des enfants, et font cuire les aliments. La terre est tellement fertile, qu'il est inutile de la labourer pour semer; la neige tombe ensuite, couvre les semences, et le maïs pousse dessous. Leur récolte d'un an suffirait pour sept. On trouve dans le pays une quantité de grues, de canards, de corbeaux et de perdrix, qui vivent sur les maisons. Quand ils commencent les semailles, les champs sont encore couverts de maïs qu'ils n'ont pas pu récolter.

Il y avait dans cette province une grande quantité de poules du pays et de gallos de papada, on pouvait les garder soixante jours sans les plumer ni les vider, et sans qu'ils donnassent de mauvaise odeur. Il en était de même des cadavres humains, surtout en hiver. Leurs villages sont très-propres: ils vont faire leurs ordures au loin, et rassemblent les urines dans de grands vases de terre que l'on va vider hors du village. Les maisons   —97→   sont bien distribuiées et très-propres. Il y a une pièce destinée à faire la cuisine, et une autre à moudre le grain; cette dernière est séparée, on y trouve un four et trois pierres scellées en maçonnerie. Trois femmes viennent s'asseoir devant ces pierres, la première casse le grain, la seconde le broie, et la troisième le réduit tout à fait en poudre. Avant d'entrer elles ôtent leurs chaussures, assemblent leurs cheveux, se couvrent la tête et secouent leurs vêtements. Pendant qu'elles sont à l'ouvrage, un homme assis à la porte joue de la musette, de sorte qu'elles travaillent en mesure: elles chantent à trois voix. Elles font une grande quantité de farine à la fois: pour faire le pain, elles la délaient dans de l'eau chaude, et en forment une pâte qui ressemble à des oublis. Ils ramassent une grande quantité d'herbes, et quand elles sont bien sèches, ils s'en servent pendant toute l'année pour faire cuire leurs aliments. On ne voit dans le pays d'autres fruits que des pommes de pin.

Ils ont des prédicateurs; on ne trouva pas chez eux le péché contre nature; ils ne sont pas cruels, ne font pas de sacrifices humains et ne sont pas antropophages. Quand on entra dans le Tiguex il y avait quarante jours que les habitants avaient tué Francisco Hernando; cependant on le trouva parmi les morts, sans autre lésion que la blessure dont il était mort. Il était blanc comme la neige, et n'avait aucune mauvaise odeur.

J'ai appris quelque chose de leurs mœurs d'un de nos Indiens qui avait été un an prisonnier chez eux. Lui ayant demandé pourquoi les jeunes filles allaient toute   —98→   nues malgré le grand froid, il me répondit qu'il ne leur était permis de se couvrir que quand elles étaient mariées. Les hommes portent une espèce de chemise de cuir tanné, et une pelisse par dessus. Dans toute cette province, on trouve de la vaisselle de terre vernissée et des vases dont le travail et la forme sont vraiment curieux.



Respecto de los taos nos conserva Villaseñor (opere citato) las siguientes noticias: «La misión de Taos, última al rumbo del Norte, y donde termina la cristiandad, dista de la villa de Santa Fe, treinta leguas, y de la ciudad de México 630: tiene cerca de 80 familias de indios, es pueblo muy ameno, y está situado a la falda de una montaña de la que se despeñan tres ríos que bañan un espacioso valle, y a distancia de tres leguas se unen todos tres, y así corriendo una legua mueren en el Río grande del Norte. El primero de estos ríos tiene por nombre Trampas, el segundo Taos, y el tercero Lucero. Para el gobierno político hay un alcalde mayor nombrado por el Gobernador del Reino, así por ser el más populoso de los poblados, como por ser la entrada de los bárbaros comanches».

De los jemez, en lo particular, pocas noticias se han dado. El padre Niel en sus Apuntamientos dice: «La nación de los Jemez, a la parte Occidental, puebla las orillas del Río Puerco, cuyo principal pueblo es Quicinzigua, y en su distrito están las célebres salinas de que se provee y abastece todo el reino. Es un tramo de dos leguas de ancho; todavía no se ha visto hasta dónde va a terminar,   —99→   porque sale del reino. Está también en la jurisdicción de estos Jemez la célebre cañada de Santa Clara habitada de españoles. Antiguamente antes que se alzara el Nuevo-México hubo cinco misiones en las salinas, hoy no hay ninguna sino solamente Qunsiora».

Tocante a los zuñis diré que habitan hoy el pueblo de ese nombre en número de dos mil personas. Su capital fue en la antigüedad la famosa ciudad de Cíbola que tanto figura en las relaciones de los primeros exploradores de Nuevo México, la cual pareció al padre Niza aún más considerable que México, y la ciudad más bella e importante de todas las descubiertas. El padre Zárate, como otros varios, no participó de la admiración que Niza respecto a Cíbola, pues manifiesta sencillamente que «Juan de Oñate llegó a la provincia de Zuñi, en unos llanos más poblados de liebres y conejos que de indios; son seis pueblos, en todos ellos no hay más que trescientas casas de terrado, de muchos altos como las de Nuevo-México: el pueblo mayor y cabeza de los otros es el de Cíbola que en su lengua llaman Ha-huico, tiene ciento diez casas: el sustento como el general de toda la tierra maíz, frijol, calabazas, y carne de montería; vístense de mantas de pita, tejidas de cordoncillo por no tener algodón». La misma exageración de grandeza que respecto a Cíbola resultó con Quivira, según consta de diversos escritos, como, por ejemplo, la Carta del padre Escalante (§ 12).

Concluiré las noticias sobre los zuñis transcribiendo lo   —100→   que dice Castañeda en su Relación, ya citada, acerca de la provincia de Cíbola:

La province de Cibola contient sept villages; le plus grand se nomme Muzaque; les maisons du pays ont ordinairement trois ou quatre étages, mais à Muzaque, il y en a qui en ont jusqu'à sept. Les Indiens de ce pays sont très-intelligents; ils se couvrent les parties naturelles et tout le milieu du corps avec des pièces d'étoffes qui ressemblent à des serviettes; elles sont garnies de houpes et d'une broderie aux coins; ils les attachent autour des reins. Ces naturels ont aussi des espèces de pelisses en plumes ou en peaux de lièvres, et des étoffes de coton. Les femmes portent sur les épaules une espèce de mante qu'elles nouent autour du cou, en les passant sous le bras droit; elles se font aussi des vêtements de peaux très-bien préparées, et retroussent leurs cheveux derrière les oreilles en forme de roue, ce qui ressemble aux anses d'une coupe.

C'est une vallée trés-étroite entre des montagnes escarpées. Le maïs n'y vient pas très-haut; les épis partent presque tous du pied, et chaque épi a sept ou huit cents grains, ce que l'on n'avait pas encore vu aux Indes. Il y a, dans cette province, des ours en grandes quantités, des lions, des chats sauvages, des loups-cerviers, et des loutres dont le poil est très-fin; on y trouve des turquoises très-grosses, mais pas aussi nombreuses qu'on l'avait dit. Les habitants ramassent et conservent les pignons pour leurs besoins.

Un homme n'épouse jamais plus d'une seule femme.   —101→   Ils savent construire des étuves; on en voit dans les cours des maisons et dans les places où ils se réunissent en conseil. Il n'y a pas de caciques réguliers, comme à la Nouvelle-Espagne, ni de conseils de vieillards. Ils ont des prêtres qui prêchent, ce sont des gens âgés; ils montent sur la terrasse la plus élevée du village et font un sermon au moment où le soleil se lève. Le peuble s'assied à l'entour et garde un profond silence; ces vieillards leur donnent des conseils sur leur manière de vivre; je crois même qu'ils ont des commandements qu'ils doivent observer, car il n'y a parmi eux ni ivrognerie, ni péché contre nature; ils ne mangent pas de chair humaine, ne sont pas voleurs; mais, très-laborieux. Les étuves sont rares dans ce pays. Ils regardent comme un sacrilége que les femmes entrent deux à la fois dans un endroit; la croix est chez eux un symbole de paix. Ils brûlent les morts, et avec eux les instruments qui leur ont servi à exercer leur métier.






4. Comparación del keres, tesuque, taos, jemez y zuñi según el Vocabulario de Simpson

En la Relación que escribió Simpson de su viaje al país de los navajoes se halla una lista de cuarenta y tantas palabras en las idiomas kerea, tesuque, taos, jemez y zuñi. He hecho una comparación de esas palabras, y voy a consignar aquí las analogías que encuentro, conservando la ortografía inglesa.

  —102→  

BRAZO

Keres. Kah-u-may. Taos. Hah-e-nnay (kah-e-may, pues n = m así como h aspirada = j = k).

OJO

Keres. K-annah. Zuñi. To-onah-way.

Tesuque. Chay. Taos. Chenay.

PIERNA

Keres. Kay-ahkah (akkah). Zuñi. S-ackque-may (akke).

Tesuque. Poh. Taos. Pah-nay.

PAN

Taos. Acco-onna-h. Jemez. Zot-ane-baelah. Zuñi. Mooh-enna-y.

PECHO

Keres. Quaist-pah. Tesuque. Peah.

TIERRA

Tesuque. Nah. Taos. Pahhan-nah.

Zuñi. Oul-ock-nanay. Jemez. D-ock-ah.

FUEGO

Keres. U-ahkan-ye. Zuñi. M-akke. Taos. P-ahan-nah (akan).

Tesuque. Tah. Jemez. T-wa-ah.

  —103→  

CARNE

Keres. Ishsh-ane. Taos. Soe-anna-y. Jemez. Gun-ayna-tsi.

MUJER, HEMBRA

Tesuque. Ker. Zuñi. O-kar-e.

PIE

Taos. Een-ennah. Jemez. Awn-dash.

CARA

Taos. Chagah-neemay. Zuñi. Nopon-nenay (nemay).

Tesuque. Cha-ay. Jemez. T-cho-tah.

PELO

Tesuque. Poh. Taos. Pah-hanay.

CUELLO

Tesuque. Kah. Taos. Gah-nemay (kah-nemay).

MANO

Keres. Kah-moshtay. Jemez. Mahtish.

Jemez. Mah-tish. Tesuque. Mah.

BÚFALO

Keres. M-osha-ti. Jemez. T-oscha-ch. Zuñi. To-oshe-kay.

VENADO, CIERVO

Tesuque. Pah-ye. Jemez. Pah-ah.

Taos. T-ahme-anmah. Keres. Ke-ahne (ahme).

  —104→  

GATO

Keres. Moos. Tesuque. Moos-ah. Taos. Moos-enah. Jemez. Moons-ah. Zuñi. Moos-ah.

BARBA

Tesuque. S-abboh. Taos. Cl-ahbonh-ay.

VÍBORA

Keres. Schrue-owe. Taos. Piho-own. Jemez. Kae-ahvae-tah.

NIÑO

Keres. Onu-e. Tesuque. Anno-h. Taos. Diyouo-ona-h.

CABEZA

Keres. Nash-kanne. Zuñi. Oshuk-kinna-y.

Tesuque. Pumbah, punbah. Taos. Pinenah.

MUCHACHA

Tesuque. Annugh. Taos. Kooacl-onnah. Zuñi. Ty-anah.

HOMBRE

Keres. H-atsee. Zuñi. O-atse.

LUNA

Taos. Pannah. Jemez. Pahah.

BOCA

Keres. Ts-ukah. Jemez. E-aekuah.

Taos. Clahmo-enah. Zuñi. Onah-way.

  —105→  

NARIZ

Keres. Karwi-she. Tesuque. Sha-y. Jemez. For-saech.

Taos. Poo-aena-k. Zuñi. Nol-ina-y.

OREJA

Tesuque. Oyeo. Taos. Tagl-ayo-nay.

SOL

Tesuque. Pah. Jemez. Pay.

ESTRELLA

Taos. Hahhegl-annah. Jemez. Woo-nah.

FRENTE

Keres. Coppay. Tesuque. Si-cobah (si-copah).

AGUA

Tesuque. Pohah-oon. Jemez. Pah.

DIENTE

Taos. Moo-enah-enhay. Zuñi. Onah-way.

LENGUA

Taos. Mayoon-onenah. Zuñi. H-oninay.

Además de la semejanza que hay entre las palabras comparadas, nótese que en los cinco idiomas se encuentran las finales y, h, generalmente precedidas de a, aunque en diferente proporción; la final y domina en zuñi,   —106→   y la h en tesuque. Sin embargo, téngase en cuenta que la h y la y son análogas, pues la h es aspirada, es decir, j, y la j conmuta en y, en zuñi, según veremos explicado adelante § 7.




5. Otra comparación del keres, tesuque y zuñi

Respecto al jemez y al taos no me es posible ampliar más mis observaciones por falta de datos; pero sí respecto a los otros tres idiomas. Del keros, en sus tres dialectos, así como del zuñi, hay un vocabulario, aunque corto, en la obra Senate Documents (volumen 13). Del tesuque y del zuñi se encuentran vocabularios (aunque también reducidos) en Schoolcraft Indian tribes (volúmenes 3, 4). Valiéndome de esos vocabularios paso a hacer nuevas comparaciones, conservando la ortografía inglesa. En cuanto a cambio de letras véase adelante § 7.

Keres Tesuque
Hombre Hacht-se Sae
Mujer Koi-yoi, ku-hu Kie, ke-r
Muchacho,
muchacha
Iowus,
iogus
Agu-h
Marido Katr-isi Nov-iso
Esposa Kah-nuye To-kuah
Madre Y-ahyah, y-ayah K-iyah
Hija Kui-yah Aguah-kuai
Oreja Yuo-pi Oyo-z, o-yeo
Ojo Sha-na, cha-na Cha-y
Nariz Wie-shin Shai
Boca Schi-aca Sho
  —107→  
Cuello Skao-uitz Kai-ku
Hueso Hai-skin Hae-hun (hae-kun)
Mano Ma-rkin Maho (ma-ko)
Mano Ha-match-tini Mah
Brazo Skao-yumi Kho
Trueno Kouomu-tz Kuohn-ton (kuom-ton)
Cielo Huw-uka In-ako-wah
Castor K-uoho Ohyoh
Venado Ki-ahni P-aihn
Oso Kuhai Kaih
Perro Ti Tzai (tai)
Pájaro Ziolo (zioro) M-zireh
Ganso Kaipo Poh-kaipeh
Flecha E-stoua Tsuh
Pipa Sahku (chaku) Cha-kuk
Pequeño Lus-kitch Ui-kiaheh
Yo Hi-no Na-h
Él W-eh Th-ih
Quien Howo, houo To-hoh
No Ta-ah E-oh
Uno Isk, ish-ka Gih (gik)
Cuatro G-iana Iono-uh
Seis Stchis Sih
Siete Mai-chane Chae
Diez Teah-tz Tath-eh
Ir H-ina P-oun-h
Indio H-ano (h-amo) Iam-bi
  —108→  

Las palabras análogas corresponden a cerca de una cuarta parte de las comparadas.

Keres Zuñi
Dios Sur-chan-uch (shan) Po-shaian-kee
Diablo Shuwatz I-shuwe
Hombre Hach-tse Oa-tse
Mujer Koiyoi, kuhu O-keeah, o-kare, o-kia
Muchacho Uwak S-avak-i
Padre Talatch Tachu, tahcho
Hijo K-sahewu-schi Homo-chahwee (sahwee)
Cabeza N-ushkaine Oshokine
Ojo Ho-onaine T-onahwee, t-unaoue
Lengua Waitch-huntni Honi-ne
Cuerpo S-inni Kloon-innee
Pie Hasht-ieni Waik-innee
Corazón Ou-ina-ska Eakaia-ina-nai
Sangre M-atzi Ate
Flecha Est-owa Sh-awo-li
Estrella Shi-achutz Moi-achuwe
Otoño Tuona Tawanaie
Relámpago P-utsoiski Ultokai
Lluvia He-inu-ti L-ona-hway
Fuego H-aika-ni M-akke, ma-ki
Río Chi-na Cha-wah-nah
  —109→  
Castor K-uoho P-eehah
Pavo común Tsina Tona
Pescado Cahsh Tschash-ita
Negro M-una-keu K-ina-h
Verde K-ushatim Ashena (ashema)
Viejo Nai-stchua Tla-shchi
Nosotros Hi-no Hoo-no, hoh-no
Vosotros K-echeo Ahchee
Hah Haugh
Ir H-ina Ah-nai, so-ane

Las palabras análogas corresponden a poco menos de una cuarta parte de las comparadas.

Tesuque Zuñi
Flecha Tzuh (shuk) Shau-li
Hacha Ku-weh Kie-li
Soy Ahn-amu-h Eema-y
Castor Ohyoh P-eehah, p-iha
Negro P-ain-dih K-in-ah
Hueso H-alhu-n S-ahwee (s-ahui)
Pecho Peah Poha-tande
Hermano Pareh Pahpah
Gato Moosah Moosah
Infante Her-eyih He-ehah
Frío Tih Tetse
Álamo Uagah (uacah) Haheah-shee
Tinieblas Kunh Tai-kinah
  —110→  
Día Tahri (tahti) Yahto
Muerto Kuwah, kiwah Ashchai-keeah
Perro Tsai Ua-tsta
Huevo Ouah M-ouay
Frente S-ikko-vah Ukki-nay
Amigo Kaimah, kenah Keeheh
Ir P-oun-h Ahn-ai, s-oan-e
Pasto Pehkuai-bih Paivee, paibee
Grande Haihah-nuhai Hlah-nah
Conejo Puh (puk) Pokeah
Luz Taih (taik) Taik-ohahnanai
Hombre Sae Oat-se
Nutria Oyoh Se-ehah
Correr Aeh Yel-aha
Ardilla Yeh Yeeyi
Pensar Ahnhiak Ahnah-wah
Dientes Mouaei O-mahuai, o-nahway
Feo To-wahteh Wosah-meo (wotah-moo)
Mujer Kie, ker Okeeah, okare, okia
Calor M-onsih I-ahsoah
Nueve K-uaenouh T-enahl
Uh T-oh-o

Las palabras análogas son como una cuarta parte de las comparadas.



  —111→  
6. Consecuencia de las comparaciones relativas a las lenguas de Nuevo México

Las comparaciones hechas en los párrafos anteriores indican que entre los idiomas de Nuevo México hay alguna relación, alguna analogía, que no son enteramente extraños unos a otras, como creen algunas personas. Ahora, cual sea el grado de relación no se podría fijar acertadamente sino con más datos léxicos, con el conocimiento de la gramática, o por el dictamen de prácticos entendidos. Entretanto, yo pongo las lenguas de Nuevo México en una sección con el nombre de familia keres-zuñi. La analogía de esos idiomas, entre sí, vamos a verla confirmada ahora por un nuevo procedimiento, y es comparándolos con el mexicano, sonorense y comanche; todos tienen semejanza con este grupo, por cuyo motivo los coloco en él, aunque igualmente en espera de estudios más prolijos.




7. Cambio de sonidos

La primera analogía que debe llamar la atención entre la familia keres-zuñi con el mexicano y sus congéneres es la de sonidos. De ella nos convenceremos con sólo comparar el cambio de letras que se nota en los idiomas de Nuevo México con lo que hemos observado en el capítulo 12 respecto al mexicano y lenguas sonorenses, igualmente aplicable al comanche. Es notable, que en zuñi se encuentra la letra tl, que algunos consideran como característica del mexicano; a veces la tl aparece con una h (aspirada) thl, lo cual consiste en que domina la aspiración en los idiomas de   —112→   Nuevo México, según puede observarse por los ejemplos puestos en el curso de este capítulo.

La b conmuta en u; verbi gratia, en tesuque pibih o peue, alimento.

La ch y la s o z con sus compuestas son promiscuas; verbi gratia, chae o tzae, ojo, en tesuque.

La ch y la tsh o sh cambian una en otra con frecuencia; verbi gratia, tshupe o chupe, comer, en kiwomi.

La h se suele suprimir; verbi gratia, kho o ko, brazo, en tesuque kinah o kina, negro, en zuñi; skuouah o skuoua, cara, en keres. Según esta regla, nótese que la final ah suele quedar en a.

La i y la y suelen tener igual valor, aun en la final ay o ai.

La j conmuta en y; verbi gratia, jatoie o yato, día, en zuñi; koi-yoi o ku-hu, mujer, en keres; kuhu es igual a kuju porque la h es aspirada.

La k conmuta en tch, sh, ch; verbi gratia, kiawanaie o chawanah, río, en zuñi; shichuti o shikiut, estrella, en kiwomi y cochitemi; kaana o shaana, ojo, en kiwomi.

La m y la n tienen igual valor; verbi gratia, kaimah o kenah, amigo, en tesuque; kokonshi o kokumshi, en kiwomi.

La s cambia en sh o al contrario; verbi gratia, so o sho, boca, en tesuque. Lo mismo en zuñi y en keres.

La st y la ts se suprimen, a veces; verbi gratia, stchiaca o chiaca, boca, en kiwomi.

La t y la s aparecen como promiscuas en algunas voces; verbi gratia, asiowe o chatiwe, brazo, en zuñi.

  —113→  

La ts o tz equivalen a sólo s o z; verbi gratia, tsitah o sita, madre, en zuñi.

La thl o tl conmuta en k; verbi gratia, klahshi, o tlahshi, viejo, en zuñi. (Este cambio es uno de los más notablemente análogos con el mexicano, pues se aparta de la etimología común. Véase capítulo 12).

La tz o ts suele quedar en t; verbi gratia, shiachutz o shiachuti, estrella, en kiwomi.

La th conmuta en ts o tz; verbi gratia, hatch-the o hatch-tse, hombre, en kiwomi.

La u y la w valen generalmente lo mismo, aunque a veces la w suena como g.




8. Comparaciones léxicas respecto al keres

Teniendo presentes las reglas etimológicas asentadas en el párrafo anterior, las de la etimología general, y lo explicado en el capítulo 12, comenzaremos nuestras comparaciones por el keres. Uso ortografía española con excepción alguna vez de la w.

HOMBRE

Kiwomi. Teua. Cora. Teuit. Pima. Tuoti. Comanche. Tueuichi.

MUJER

Kiwomi. Ko-iyoi. Acoma. Ku-hu. Eudeve. O-ki-s. Pima. U-ki. Huichola. U-ka. Shoshone. Kuoo.

NIÑO, NIÑA

Kiwomi. M-asitch. Mexicano. Okchichi (osich-i). Ópata. Osich-i.

  —114→  

INFANTE

Kiwomi. U-wak. Shoshone. Wa.

PADRE

Cochitemi. Talatch. Mexicano. Tatli. Caigua. Tauat, taui.

PADRE

Kiwomi. U-mo. Ópata. Ma-ri, ma-s. Eudeve. Ma-s.

MADRE

Acoma. Na-ia. Mexicano. Na-ntli. Cahita. Nae.

MADRE

Kiwomi. Yah-yah. Netela. Yoh. Cahuillo. Yih.

MARIDO

Kiwomi. Kanu-schi. Ópata. Kuna. Cora. Kena. Pima y Tepehuan. Kuna. Tarahumar. Kuna-ra. Comanche. Kuma-hpua (kuna).

HIJO, HIJA

Acoma. Sa-mier-ti. Ópata. Marî, mara. Cuchan. Ho-maie. Eudeve. Mara. Mojave. Ho-mar-che. Pima. Marha.

HERMANO

Kiwomi. Thumi. Comanche. Tama.

HERMANA

Kiwomi. Meme. Shoshone. Namei (mamei).

  —115→  

CABEZA, FRENTE, CARA

Kiwomi. S-kuoua-h. Mexicano. Kuai-tl. Mojave. Kauaua. Cahita. Koba, koua. Tepehuan. Koba, koua. Comanche. Kae, kubeh. Shoshone. Kua, kuuo.

DIENTES

Kiwomi. Ha-tchini. Mexicano. Tantli. Comanche. Tahni.

BOCA

Acoma. Oui-kani (kami). Mexicano. Kama-tl.

LENGUA

Kiwomi. Uachin (uaki-n). Comanche. Oeko.

MANO

Kiwomi. Ma-rkin. Acoma. Ha-match-tini. Mexicano. Ma-itl. Jaliscience. Ma-k. Eudeve. Ma-mat. Tepehuan. Ma-taja (ma-raka). Pima. Ma-jahtk. Comanche. Madpan. Yutah. Masir.

SANGRE

Kiwomi. M-atzi. Mexicano. Eztli (ezti).

AMIGO

Acoma. Soukini (toukini). Mexicano. Teikni-uh. Tepehuan. Teoki.

CASA

Acoma. Ka-tuita. Mexicano. Ka-lli. Cahita. Ka-ri (ka-ti). Tarahumar. Ka-liki. Comanche. Ka-ne.

  —116→  

ARCO (arma)

Kiwomi. Ueschik. Shoshone. Atscho (ascho).

TABACO

Kiwomi. Haomi. Comanche. P-ahmo.

CIELO

Kiwomi. Hu-uka. Mexicano. Il-uika-tl. Eudeve. Te-uika. Pima. Tchu-huika. Shoshone. T-uku-m.

SOL

Kiwomi. Osu-tz, oshu-tz. Pima. T-asa, t-ash.

NOCHE

Kiwomi. N-oiya (n-oiia). Mexicano. Youa-li. Jaliscience. T-aioa. Eudeve. Ch-uoî.

DÍA

Kiwomi. Sai-ech (tai-ech). Ópata. Taui. Comanche. Hues-tai.

MAÑANA

Kiwomi. Na-kaiye. Caigua. Kaiñe-ko.

TARDE

Kiwomi. Chap-uka. Mexicano. Te-utlak. Ópata. T-auak.

TIEMPO DE SECA

Kiwomi. Tuona. Mexicano. Tona-lko. Ópata. Tomo (tono). Pima. Tomo-ko (tono-ko). Shoshone. Tumu (tunu).

  —117→  

INVIERNO

Kiwomi. K-oke. Mexicano. Ze-ekui (frío).

NIEVE

Kiwomi. H-aowi. Shoshone. N-iwowi.

FUEGO

Kiwomi. Ha-ika-ni. Pima. Ta-iki. Tarahumar. Na-ik.

AGUA

Kiwomi. Setz. Pima. Suiti.

BOSQUE

Kiwomi. Hah-ñi (kah-ñi). Mexicano. Kuauh-tla. Pima. Kuak, kuah.

YERBA

Kiwomi. A-shen. Comanche. Shoun.

LOBO

Kiwomi. Kik-ach-an. Mexicano. Kuetl-ach-tli.

CARNE, MANJAR

Kiwomi. I-she-ni. Shoshone. A-shi-bru.

CULEBRA

Kiwomi. S-kui-ska, kui-ska. Mexicano. Koa-tl. Pima. Ko-go. Cora. Kai-eti. Shoshone. Tu-kua.

  —118→  

PALOMA

Kiwomi. H-uk. Cahita. Uok-uo.

CASTOR

Kiwomi. Kuoho. Shoshone. Kohi.

AVE, PÁJARO

Kiwomi. Siolo (tiolo). Mexicano. Tototl.

PESCADO

Kiwomi. Kash, k-ach. Mexicano. M-ich-in. Ópata. K-uch-i. Cahita. K-uch-u.

ESPECIE DE SAUZ

Kiwomi. Hiet-ran. Ópata. Huat. Cahita. Huat-a.

COLINA, CERRO

Kiwomi. Kuio-kats. Shoshone. Kai-oa.

VIEJO

Kiwomi. Naichua (naitzua). Ópata. Nauotze.

NEGRO

Kiwomi. Mu-nak-en. Cuchan. Nilk.

FUERTE

Kiwomi. Si-shutz (si-kut-z). Chemegue. Kuit-zu.

  —119→  

YO

Kiwomi. H-ino. Mexicano. Ne. Ópata. Ne. Pima. Ani. Tepehuan. Ane. Cocoma. Ini-atz. Caigua. No. Kechi y netela. No.

ÉL, AQUÉL

Kiwomi. Ueh. Mexicano. Yeh-ua. Cahita. Uah-aa, uah-ari.

VOSOTROS

Kiwomi. K-echeo. Shoshone. Ischu.

Kiwomi. Hah. Ópata. Ha-ru. Eudeve. Ha-ue. Pima. A-hah. Cuchan. A-hah. Comanche. Hah.

UNO

Cochitemi. Ishka. Kiwomi. Iska. Caigua. P-ahko. Netela y kizh. P-uku.

DOS

Kiwomi. Tu-omi. Cochitemi. Ku-omi. Mexicano. Ome.

TRES

Cochitemi. Ch-ami. Diegueño y cuchan. J-amo-k.

CINCO

Kiwomi. Ta-oma. Payuta. Sh-umin.

SEIS

Cochitemi. Chi-za. Mexicano. Chi-(kua)-ze.

  —120→  

SIETE

Cochitemi. Ma-ika-na (ma). Mexicano. Ch-iko-me. Pima. V-ioke-r. Mojave. V-ika. Chemegue. M-oki-st.

NUEVE

Kiwomi. Ma-ieko. Mexicano. Ch-iku-nani. Pima. U-mu-(ch)-iko.

DIEZ

Cochitemi. Tkatz. Mexicano. Ma-tlakt-i.

COMER

Kiwomi. Chupe, kupe (ch = k). Mexicano. Kua. Cora. Kua. Tepehuan. Koai.

IR

Kiwomi. Hina (hima). Tepehuan. Himoe. Tarahumar. Hime sime. Pima. Himu. Cuchan. Yimum.

HABLAR

Kiwomi. Eh-nutza-si. Mexicano. Notza.

VER

Kiwomi. Siuk-utchi. Mexicano. Tl-achi. Pima. K-uitch.

DORMIR

Kiwomi. S-ipaa-k. Shoshone. Apui. Comanche. Ehpuei-to.

Las palabras análogas corresponden a más de una tercera parte de las comparadas.



  —121→  
9. Comparaciones relativas al tesuque

MUJER

Tesuque. Kie, ker. Pima y tepehuan. U-ki. Eudeve. O-ki-s. Comanche. Ker (esposa). Shoshone. Kuoo. Kizh. To-kor.

NIÑO

Tesuque. H-ere-yih. Eudeve. Ura-tz.

MADRE

Tesuque. K-iyah. Caigua. K-oh.

ESPOSA

Tesuque. T-okua-h. Cora. Ukare. Pima. Uki. Comanche. Ker, kuur, kueh.

HERMANO

Tesuque. Pareh. Caigua. Papie. Chemegue. Parbitch.

CUERPO

Tesuque. Touhu (touku). Mexicano. Tonaka-io. Ópata. Takat. Pima. Taika. Comanche. Toko.

BRAZO

Tesuque. Ko. Eudeve. Ka-t. Tepehuan. Hu-ka.

PECHO

Tesuque. Peah. Pima. Pahso.

  —122→  

PIE

Tesuque. Ah. Pima. Tet-aht.

FRENTE

Tesuque. Si-kobah, si-kouah. Mexicano. Ix-kuaitl. Tepehuan y cahita. Koba, koua. Comanche. Kae. Mojave. Kauaua.

PELO, CABELLO

Tesuque. Poh, po. Comanche. Papi.

MANO

Tesuque. Mah, maho (mak). Mexicano. Maitl. Jaliscience. Mak. Pima. Maha-htk. Comanche. Mah.

CORAZÓN

Tesuque. Pih. Pima. Te-pitah. Comanche. O-pih.

NERVIO

Tesuque. Tzau (tau). Mexicano. Tlaluatl. Cahita y tepehuan. Tate.

PIERNA, MUSLO

Tesuque. Pohp-ino. Cahita. T-ono. Pima. T-ono. Comanche. Omo (ono).

LENGUA

Tesuque. Ha-e, hah. Wihinasht. Eg-hu. Yutah. A-hoh.

CUELLO

Tesuque. Kaiku, kah. Caigua. Foul. Yutah. Kolf.

  —123→  

HUESO

Tesuque. H-aehun. Netela. Aen-t.

CABEZA

Tesuque. Pum-bah. Shoshone. Pam-pi (pam-bi).

DEDO

Tesuque. Manghu. Mexicano. Mapilli. Moqui. Mah-latz.

CIELO

Tesuque. In-ako-uah. Mexicano. Il-uika-atl. Pima. Teh-uika. Cahita. T-eka.

SOL

Tesuque. Pah. Caigua. Pai.

SOL, DÍA

Tesuque. Tah. Pima. Tahs. Shoshone. Tah-be. Moqui. Tah-uah. Tarahumar. Tah-ue (día).

FUEGO

Tesuque. Tah. Mexicano. Tletl. Pima. Tahi. Cahita. Tahi.

LUZ

Tesuque. Taih. Pima. Tai.

LLUVIA

Tesuque. Kuohn (kuokn). Mexicano. Kiauitl. Pima. Kuik.

  —124→  

AIRE

Tesuque. Mu-aho. Pima. Pima. T-ahtu.

AGUA

Tesuque. Poh. Comanche. Paa. Shoshone. Poh. Yutah. Pah. Chemegue. Pah.

LUNA

Tesuque. P-oye. Moqui. M-uyah.

DÍA

Tesuque. Tah-ri (takri). Mexicano. Tlaka-tli. Ópata. Taat, taua, taui. Pima. Tash, tah. Tarahumar. Tahue.

TARDE

Tesuque. Tair-ih. Pima. Siar (tiar).

RÍO

Tesuque. Pojka. Kizh. Poxait.

OTOÑO

Tesuque. Seh-koh. Pima. Kah-sah.

INVIERNO (tiempo seco)

Tesuque. Tem-rih. Mexicano. Tona-lko. Pima. Tomo-ko (tono-ko). Ópata. Tomo (tono).

FRÍO

Tesuque. Tih. Caigua. Tuh.

  —125→  

GATO

Tesuque. Musah. Mexicano. Misto. Tarahumar. Musa, miza.

PERRO

Tesuque. Che-r. Mexicano. Chi-chi. Ópata. Chi-ta. Cahita. Chu-o.

PERRO

Tesuque. Tsai. Comanche. Tsari. Caigua. Tseio.

CULEBRA

Tesuque. Nangah. Comanche. Nugia.

PESCADO

Tesuque. Pah. Chemegue. Pah-ge.

ESPECIE DE SAUZ

Tesuque. Huagah. Mexicano. Hue-xotl. Cora. Huazehti.

BOSQUE

Tesuque. Kah. Mexicano. Kuah-tla. Pima. Kuak.

PASTO, HENO

Tesuque. Takouah (sakouah). Mexicano. Sakatl. Pima. Sakak.

MAÍZ

Tesuque. Kuhn. Pima y tepehuan. Junu (kunu). Comanche. Jun-ibist (kun).

SAL

Tesuque. Ani-ah. Cora. Una-bi. Eudeve. Ona-t. Pima. Ona.

  —126→  

FLECHA

Tesuque. Tzuh. Kizh. Tzchuar.

ARCO (arma)

Tesuque. Ah. Pima. X-ah-t. Moqui. Au-ah.

MUERTE

Tesuque. Kua-h. Chemegue. Nai-kua.

JEFE

Tesuque. Touya-h. Chemegue. Tounyo.

AMIGO

Tesuque. Kenah. Mexicano. Tei-kniuh.

CALIENTE

Tesuque. Sonu-ah (tonu-ah). Mexicano. Tona-lli. Tepehuan. Toni. Pima. E-toni.

ENFERMO

Tesuque. Kohuh-npih (kokuh-npih). Mexicano. Kokox-ki. Pima. Koko-de.

AMARILLO

Tesuque. Zaiyuh. Mexicano. Ko-zauh-ti.

SIETE

Tesuque. Chae. Comanche. Tah-acho-te.

  —127→  

YO

Tesuque. Nah. Mexicano. Ne. Ópata. Ne. Comanche. Ne. Cahuillo. Neh.

MÍO

Tesuque. No-vi. Mexicano. No. Ópata. No. Comanche. Nea.

GRITAR

Tesuque. Tzie. Mexicano. Tzatzi.

MORIR, MATAR

Tesuque. Ki-uah, ka-eh. Mexicano. Mi-ki. Ópata. Kak, ko. Cahuillo. Me-ka.

COMER

Tesuque. Koh. Mexicano. Kua. Pima. Koa.

VOLAR

Tesuque. Puh-niuh. Cahita. Neie. Tarahumar. Nini.

CANTAR

Tesuque. Kaah. Pima. Kuah-onu.

SER, ESTAR

Tesuque. Amu, omu (raíz). Mexicano. Ma-ni. Eudeve. Ma-ni, eni (emi).

Tesuque. Ha-ugh. Ópata. Ha-ru. Eudeve. Ha-ue. Comanche. Hah.

  —128→  

Las palabras análogas corresponden a más de la cuarta parte de las comparadas.




10. Comparaciones léxicas relativas al zuñi

DIOS

Zuñi. Poshaian-ki. Chemegue. Puan-t.

HOMBRE

Zuñi. Otsi (oti). Pima. Tu-oti. Tepehuan. Te-oti.

Zuñi. Oatze. Chemegue. T-auatz.

MUJER, ESPOSA

Zuñi. Okare, okia. Cora. Ukare. Pima. Uki. Comanche. Ker, kuur. Kizh. T-okor.

NIÑO, NIÑA

Zuñi. Uetza-nah. Cahita. Uzea.

MUCHACHO

Zuñi. Uiha-h. Wihinasht. Oha.

PADRE

Zuñi. Ta-chu. Mexicano. Ta-tli. Caigua. Tauat, taui.

MADRE

Zuñi. Tzit-ah. Mexicano. Tezizt-li.

Zuñi. Zitu, sita (tita). Cora. Tite.

  —129→  

HIJA

Zuñi. K-atski. Cahita. Asoak.

HERMANA

Zuñi. Ika-na. Mexicano. Te-iku. Ópata. N-oko. Cora. T-iku-tzi (tihutzi).

HERMANO

Zuñi. Pahpah. Caigua. Pa-pie. Kechi. Popet.

VIENTRE

Zuñi. Tsuole, tuole. Mexicano. I-titl.

SANGRE

Zuñi. Ate. Mexicano. Eztli (ezti).

HUESO

Zuñi. S-ame. Mexicano. Omi-tl. Comanche. S-oni-p (s-omi-p).

PECHO

Zuñi. Pohah-tani. Pima. Pahso.

BARBA

Zuñi. Tleuechin. Mexicano. Tenchal, tenchalli.

PIERNA

Zuñi. Sak-ini (tak-ini). Pima y cahita. T-ono. Comanche. Omo (ono).

Zuñi. O-yin. Shoshone. Yun.

  —130→  

CUELLO

Zuñi. Kisini (kitini). Mexicano. Kechtlantli. Cahita. Kutana.

LENGUA

Zuñi. Ho-aine. Mexicano. Nene-pilli. Eudeve. Nenet. Tepehuan. Nunu. Kizh. A-nongin.

FRENTE

Zuñi. U-aki-n. Mexicano. Kuai-tl. Caigua. K-iaku. Comanche. Kae.

FUEGO

Zuñi. M-aki. Pima. T-aiki. Tarahumar. N-aik. Comanche. Kuu-na. Shoshone. Ku-na.

SOL

Zuñi. Yat-okia. Cuchan. Yat-ach (yat-ak).

AIRE

Zuñi. Ul-tokiah. Pima. Tahtu (taktu).

MONTE, CERRO

Zuñi. Tepo-(ke)-thlaoe. Mexicano. Tepe-tl.

RÍO

Zuñi. Kia-uanaie. Netela. H-uani.

AGUA

Zuñi. Kiawe. Kizh. A-kwa-keu.

  —131→  

TIERRA

Zuñi. Sobi. Comanche. Sokobi.

DÍA

Zuñi. Ja-toie. Ópata. Taua. Eudeve. Taui. Comanche. Hues-tai.

MAÑANA

Zuñi. I-chi-tih. Mexicano. Non-chi-pa. Ópata. Chi.

NOCHE

Zuñi. Tai-(liah)-ki-ah. Comanche. Tu-ka-n. Pima. Tu-ka-ga.

FRÍO

Zuñi. T-etze. Kizh. Otzo. Cahuillo. Ezi.

CALOR

Zuñi. Ia-soah. Caigua. Sahl.

VENADO

Zuñi. Shohitah. Kizh. Shukat.

GATO

Zuñi. Muzah. Mexicano. Mizto. Tarahumar. Muza, miza.

CUERVO

Zuñi. Koko. Mexicano. Kaka-lotl. Pima. Koko-ni.

  —132→  

ÁGUILA

Zuñi. Keeikili. Mexicano. Kuahtli (kuauktli). Cora. Kuai-rauet.

ARDILLA

Zuñi. P-okiah. Cahita. Ut-eku. Comanche. Uokuoe.

CONEJO

Zuñi. Okchi-koni. Mexicano. T-oohtli. Jaliscience. T-ochi. Tepehuan. T-osci, t-ochi.

ESPECIE DE GALLINA

Zuñi. Tona. Mexicano. Toto-lin. Cahita. Totoli.

BÚHO, LECHUZA

Zuñi. Muhu-ki. Ópata. Muuh. Cahita. Muu.

ESPECIE DE SAUZ

Zuñi. Uahkashi. Mexicano. Huexotl (hueshotl pues x mexicana = sh). Cora. Huazehti.

PASTO, HENO

Zuñi. P-aiku-sinah. Mexicano. Z-aka-tl. Pima. Z-aka-k.

LEÑO

Zuñi. Ku-mai. Mexicano. Ku-auitl. Pima. Ku-ahk. Ópata. Ku-h.

  —133→  

TABACO

Zuñi. Ahnah (ahmah). Comanche. P-ahmo.

CASA

Zuñi. Chah-kini. Comanche. Kane.

CANOA

Zuñi. Klailo-ni. Cahita. Kelo-gut.

FLECHA

Zuñi. Shoailai. Kizh. Tschuar (shual).

ENEMIGO

Zuñi. I-nahkuai. Kizh. Nikait.

AMIGO

Zuñi. Kiheh. Mexicano. Tei-kniuh.

CHICO, ENANO

Zuñi. Tzana, tzanah. Mexicano. Tzapa. Tepehuan. Zapa. Kizh. Tzinuch.

DULCE

Zuñi. Chi-kuah. Mexicano. Ne-kutik. Eudeve. Kueh-uaen.

JOVEN

Zuñi. Temtza-nah. Cora. Teamuetzae.

  —134→  

BLANCO

Zuñi. Kohanna, kohanah. Netela. Kuaikhnot.

Zuñi. Toho, too. Mexicano. Tehu-a, te.

ÉL, AQUÉL

Zuñi. L-uko, l-ukie. Pima. H-uka.

MÍO

Zuñi. Ho-mo (ho-no). Mexicano. No. Ópata. No. Comanche. Nea.

SER, ESTAR

Zuñi. I-mai. Mexicano. Ma-ni. Eudeve. Ma-ni.

BAILAR

Zuñi. Oti-yai. Mexicano. Ito-tia.

MORIR

Zuñi. Ach-ki-ah. Mexicano. Mi-ki. Ópata. Kak.

IR

Zuñi. So-ane (so-ame). Cora. Ame. Tarahumar. S-inu, s-imo. Pima. H-imu.

COMER

Zuñi. Ito. Caigua. Ato-hi.

  —135→  

VENIR

Zuñi. Ka-(thli)-ma-ni. Kizh. Ki-ma.

VER

Zuñi. Unah, una. Shoshone. P-uni.

HOY, AHORA

Zuñi. L-aki. Mexicano. Axka. Eudeve. Oki. Comanche. Eki-tzi.

Las palabras análogas corresponden a más de la cuarta parte de las comparadas.




11. Comparaciones léxicas respecto al taos

HOMBRE

Taos. Tahah-nenah. Tarahumar. Tehoh-e. Shoshone. Taka (taha, taja).

NIÑO, NIÑA

Taos. Kuakl-onah (onaj). Comanche. Tu-anik-pi (anij).

PIERNA

Taos. P-ana-y. Pima y tepehuan. T-ono. Comanche. Omo (ono).

PELO

Taos. Paha-nay. Comanche. Papi.

CUELLO

Taos. Jane-may. Mojave. Juna-k.

  —136→  

CABEZA

Taos. Pine-nah. Shoshone. Pampi, panpi.

BOCA

Taos. Klamo-enah. Mexicano. Kama-tl.

LENGUA

Taos. Mayu-nune-ah. Mexicano. Nene-pilli. Tepehuan. Nunu. Kizh. A-nongin.

GATO

Taos. Muse-nah. Mexicano. Misto. Tarahumar. Musa, misa.

VÍBORA, CULEBRA

Taos. P-ijoun. Comanche. N-ujia.

AGUA

Taos. Poh-ahun. Shoshone. Poh. Comanche. Paa. Yutah. Pah.

Las palabras análogas corresponden a más de una cuarta parte de las comparadas, siendo éstas muy pocas porque sólo he podido disponer, respecto al taos, del corto vocabulario de Simpson.




12. Comparaciones léxicas respecto al jemez

HOMBRE

Jemez. Sh-uotish. Pima. Uitah.

  —137→  

MUCHACHO

Jemez. Ah-kue. Kizh. Kui-li. Cahuillo. Kea-t. Caigua. Tu-kuois.

PIERNA

Jemez. H-on-g. Pima. T-on-o. Diegueño. To-on. Comanche. Om-o (on-o).

PECHO

Jemez. Paylu (pajlu). Pima. Pajsu. Yutah. Pay.

CARA, FRENTE

Jemez. Tchotah (kotah). Comanche. Kubeh. Mexicano. Kuaitl. Tepehuan. Koba, koua.

MANO

Jemez. Mah-tish. Mexicano. Maitl. Pima. Maha-htk. Comanche. Mah. Yutah. Masir.

CABEZA

Jemez. Chi-tchous. Yutah. Tuts.

FUEGO

Jemez. Tuah. Mexicano. Tletl. Pima. Tahi. Cahita. Tahi.

GATO

Jemez. Munsah. Mexicano. Misto. Tarahumar. Musa, misa.

  —138→  

CULEBRA

Jemez. Kae-ahuaelah. Mexicano. Koatl. Ópata. Kooy.

SOL

Jemez. Pay. Caigua. Pai.

AGUA

Jemez. Pah. Yutah y chemegue Pah. Comanche. Paa.

Las palabras análogas corresponden a más de una cuarta parte de las comparadas, siendo éstas muy pocas por la misma razón expuesta al tratar del taos.




13. Observaciones gramaticales

He indicado en uno de los párrafos anteriores que no hay gramática de los idiomas de Nuevo México. Sin embargo, estudiando sus vocabularios he podido hacer las breves observaciones que siguen.

Una de las circunstancias comunes a esas lenguas, y que les da cierto aire de familia es que todas son guturales, dominando en ellas la aspiración, de tal manera que la adoptan aun en palabras de otro idioma; verbi gratia, la voz española paloma suena en tesuque pahromah (pajromaj), así como melón, en zuñi, se pronuncia melonoj. Ya hemos dicho que la tl, en zuñi (probablemente tomada del mexicano), suena a veces thl (tjl). Esta tendencia de los idiomas que nos ocupan a la aspiración es otra explicación más de la conmutación que he observado de y en j (§ 7).

  —139→  

Todos estos idiomas son polisilábicos, aunque el jemez tiene bastantes monosílabos y aun más, según parece, el tesuque,

Todos igualmente hacen uso de la composición, pero los que tienen un aspecto más sintético son el taos y en grado mayor el zuñi, de manera que las palabras en este idioma aparecen con agregados respecto de otros; verbi gratia, tuka-n, noche, en comanche, es en zuñi tai-liah-ki-ah, con intercalación de liah; monte, cerro, en mexicano es tepe-tl y en zuñi, tepo-ke-thlaoe, intercalada la sílaba ke y alargada la final.

Ahora bien, ¿estas observaciones no parecen demostrar que los idiomas de Nuevo México tienen algo o mucho de otros por comunicación más bien que por origen? Respondo que no es fácil distinguirlo si no es con el auxilio de la historia y de la fisiología; pero que aun en el primer caso no hay motivo para separar aquéllos del grupo mexicano (azteca-sonorense-comanche). (Véase el prólogo de la obra). Idiomas provenidos de un tronco común pueden tomar diferente aspecto, por la diferencia de hábitos que se adoptan, por circunstancias locales, por la diversidad de clima, por el estado de civilización, por el roce con otras lenguas. Véase, por ejemplo, en la presente obra, la diferencia que hay entre el mixteco de los valles y el de las montañas, siendo todo un mismo idioma. De la misma manera, puede haber alteraciones filológicas que provengan de que cada familia de lenguas al adaptar voces o formas extrañas les comunican su genio particular. El latín, por ejemplo, se volvió romance   —140→   conservando, en parte, lo que fue desde su origen, y amoldándose, en lo demás, al carácter de los idiomas con que se mezclaba. Empero, no por esto el español deja de pertenecer a la familia latina. Del mismo modo, teniendo los idiomas de Nuevo México notable analogía con el azteca, sonorense y comanche, el lingüista debe colocarlos en el mismo grupo, aun sin saber la causa de esa analogía.

El pronombre posesivo, según varios ejemplos del tesuque y del zuñi, se usa mucho en composición con los nombres de parentesco, lo mismo que en mexicano, sonorense y comanche; verbi gratia, novo-parehi, mi hermana, en tesuque; homo-iyahmshi, mi marido, en zuñi.

Tanto en zuñi como en tesuque hay pronombres que se usan en composición y otros separadamente; lo mismo en el grupo mexicano.

Del verbo, sólo he podido observar dos circunstancias en zuñi y en tesuque que concurren en mexicano, sonorense y comanche, y son que las personas del verbo se marcan con el pronombre, y que existe el gerundio, siendo lo más notable la analogía de uno de los signos de gerundio, en tesuque, con otro de los que conocemos en mexicano, sonorense y comanche, a saber, ti en mexicano, to en jaliscience, tu en pima, ti en tepehuan, do en eudeve, de-h o de en tesuque, pues ya hemos observado anteriormente (§ 7) que la final h suele suprimirse. El ejemplo que he visto del tesuque es tzungueinh, beber, tzungueinh-deh, bebiendo. Respecto a que un signo se use antes o después de la radical es indiferente en lingüística,   —141→   según y como lo explico en esta obra al tratar del carácter morfológico del grupo mexicano.

Otra analogía gramatical entre el grupo mexicano y el idioma tesuque, por lo menos, es que en éste la preposición se pospone a su régimen; verbi gratia, beh, árbol; beh-ireh, árbol sobre.

Observaré, por último, que la final h (j), característica de los idiomas de Nuevo México, así como la y, se encuentran también en mexicano, ópata, pima, comanche y otros idiomas del grupo, lo que supone una fusión más completa; no es ya sólo el mexicano y sus congéneres introduciéndose en el keres, zuñi, etc., sino aun estos idiomas introduciéndose en aquellos. Ejemplos.

Mexicano

Teikni-uh, amigo.

Tonati-uh, sol.

Akti-uh, ir corriendo o trotando.

A-uh, venir.

Ayauh-kuaitl, pino de cierta especie.

Kuaitl, significa árbol, y así se ve la final uh en otras voces compuestas.

Achi-uh, casi así.

Ochi-uh, él hizo.

La final uh es de pretérito en muchos verbos.

Note-uh, mi Dios, y así en otros muchos nombres que expresan posesión.

A-ay, hacer algo muchas veces.

Akalmokuitla-uy, marinero.

  —142→  

Akaixma-uy, atrevido.

Akok-uy, levantarse del suelo.

Ao-uy, cosa fácil de hacer.

Atek-uy, castrar.

Ópata

B-eh, azotar.

K-uh, leño.

Chumotzitzai-ah, crepúsculo.

D-eh, chupar.

Igu-ay, no.

Inemar-ay, eclipse de luna.

Kasis-ay, inclinarse hacia atrás.

Kahmak-ay, pesado.

Pima

T-ah, sol.

Entomak-ah, oír.

Hut-ah, colina.

Akim-ah, río.

Chi-ah, nieve.

Ustim-ah, colina.

T-ay o t-ai, fuego.

Jote, hot-ai, piedra.

Ip-ah, hombre (cuchan).

Herm-ay, muchacho (ídem).

Ahom-ah, haba (ídem).

Amm-ay, cielo (ídem).

Kuat-ah, frente (mojave).

  —143→  

Comanche

M-ah, mano (comanche).

Kub-eh, frente (ídem).

H-ah, sí (ídem).

Y-oh, madre (netela).

Ah-oh, lengua (yuta).

Naih-ah, mujer (ídem).

Tahu-ah, sol (moqui).

Muy-ah, luna (ídem).

Au-ah, arco (ídem).

P-oh, agua (shoshone).

T-uh, frío (caigua).

N-eh, yo (cahuillo).

Tochza-uy, plata (comanche).

G-uy, cuchillo (ídem).

K-ay, no (ídem).

Nan-ay, hija (shoshone).

Tsak-ay, hermano (wihinasht).

P-ay, pecho (yuta).

Mokt-ay, mano (moqui).

Pui, p-uy, ojo (chemegue).

U-ay, carne, manjar (cahuillo).

Pai, p-ay, tres (kechi).







Anterior Indice Siguiente