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La diffusion du thème mauresque espagnol, due dans une large mesure au succès des Guerres civiles de Grenade, dont la première traduction française apparut en 1608, a été étudiée par J. Cazenave, «Le roman hispano-mauresque en France», Revue de Littérature Comparée, V (1925), pp. 594-640 et par Marjorie A. Chaplyn, Le Roman mauresque en France de «Zayde» au «Dernier Abencérage» (Nemours, 1928). Voir aussi mon livre El moro de Granada en la literatura (Madrid: Revista de Occidente, 1956), pp. 101-146 et 257-71, et la recension du même ouvrage par M. R. Lida de Malkiel, Hispanic Review, XXVIII (1960), 351-358. Plus récemment le sujet a intéressé R. Godenne, «L'image de l'Espagne romanesque dans la Bibliothèque Universelle des Romans», Études Littéraires, Université Laval, avril 1969, pp. 21-31, et Neal A. Wiegman, Ginés Pérez de Hita y la novela romántica (Madrid: Plaza Mayor, 1971).

Sur l'auteur des Guerres civiles on lit encore avec profit les introductions de Paula Blanchard-Demouge aux deux parties de l'œuvre, ainsi que l'article de P. Festugière dans le Bulletin Hispanique, XLVI (1944), pp. 145-83.

Toutes nos références au texte de Pérez de Hita sont à l'édition mentionnée: Guerras civiles de Granada, éd. Blanchard-Demouge (Madrid: Centro de Estudios Históricos, 1913-15).

 

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Pérez de Hita est souvent cité comme source savante par le P. Joseph Ménestrier, Traité des Tournois, Ioustes, Carrousels... (Lyon, 1969). Des historiens plus modernes, comme Florian ou Louis Viardot considéraient d'ailleurs les Guerres civiles comme une œuvre historique. Cf. Moro de Granada, pp. 129 et 265.

 

3

Les romances mauresques, ainsi que les romans sur les maures de Grenade, furent étudiés par G. Cirot dans une série d'articles publiés dans le Bulletin Hispanique entre 1938 et 1944 sous le titre commun «La Maurophilie littéraire en Espagne au XVIe siècle». D'autres études spécialisées sur ce genre poétique, celles de Manuel Alvar, sont maintenant recueillies dans son livre El romancero: tradicionalidad y pervivencia (Barcelona: Planeta, 1970): on se référera également à Daniel Bodmer, Die granadienischen Romanzen in der europäischen Literatur, Zürcher Beiträge zur vergleichenden Literaturgeschichte, 1955; et Ulrich Knoke, Die spanische Maurenromanze (Göttingen, 1966). Des travaux importants sur divers aspects des «romances nuevos», y compris les mauresques, ont été réalisés par Ramón Menéndez Pidal, José F. Montesinos, Paul Bénichou, Antonio Rodríguez Moñino, Diego Catalán et D. Saunal. Voir les références dans les notes d'alvar, op. cit. et de Saunal, «Une conquête définitive du 'Romancero nuevo': Le romance assonancé», Mélanges à la mémoire de Jean Sarrailh (Paris, 1966), vol., II, pp. 355-75. F. López Estrada a fait une édition du Romancero del Abencerraje y la hermosa Jarifa, Biblioteca Anaya, 1965.

 

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Alvar, pp. 89-160. Voir aussi C. Bernis, «Modas moriscas en la sociedad cristiana española del siglo XV y principios del XVI», Bol. de la R. Academia de la Historia, Madrid, CXLIV (1959), pp. 199-228; R. Arié, «Acerca del traje musulmán en España desde la caída de Granada hasta la expulsión de los moriscos», Revista del Instituto de Estudios Islámicos, Madrid, XIII (1965-66), pp. 103-117 et l'étude de J. Martínez Ruiz citée plus loin.

 

5

«El manierismo de Pérez de Hita», Homenaje a Emilio Alarcos García (Valladolid: Universidad, 1965-67), vol. II, pp. 353-67.

 

6

Bataillon, «Rioseco? 'La moriera' de La pícara Justina» Études d'Orientalisme dédiées à la mémoire de Lévi-Provençal, (Paris, 1962), vol. I, pp. 13-21, et Llorens, «Historia y ficción en el Quijote», Papeles de Son Armadans, No. LXXIV «mars 1963», pp. 235-58.

 

7

Deux livres d'Américo Castro ont été traduits en français: Réalité de l'Espagne, tr. M. Campserveux (Paris: C. Klincksieck, 1963) et Le drame de l'honneur, tr. Y. Billod (Paris Klincksieck, 1965). Nous tirons ces références de la bibliographie sélective de l'auteur apparue dans Estudios sobre la obra de Américo Castro (Madrid: Taurus, 1971).

 

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Je me suis occupée de cette question dans une communication présentée au IVe Congrès de l'Association Internationale d'Hispanisme, Salamanque 1971. (Actes sous presse).

 

9

Joaquín Espín Rael, De la vecindad de Pérez de Hita en Lorca (Lorca, 1922).

 

10

On trouvera des références à de nombreux travaux récents sur les maurisques dans B. Vincent, «L'Expulsion des morisques du royaume de Grenade et leur répartition en Castille (1570-1571)», Mélanges de la Casa Velazquez, VI (1970), 211-46. Deux livres fondamentaux sur cette matière sont Julio Caro Baroja, Los moriscos del reino de Granada (Madrid, 1957), et Henri Lapeyre, Géographie de l'Espagne Morisque (Paris: SEVPEN, 1959); voir surtout pp. 156-57 et 195. Le livre de Miguel A. Ladero Quesada, Granada: historia de un país islámico (1232-1571) (Madrid: Gredos, 1969) est également utile.